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Souvenez-vous des faits qui s'étaient produits en septembre 2016. La compagnie aérienne Tuifly annonce un plan de restructuration surprise. Le personnel naviguant décide alors de partir en grève sauvage. Des vols sont annulés mais la compagnie décide de ne pas dédommager ses clients. Elle prétexte des circonstances exceptionnelles.
Eh bien aujourd'hui, ce n’est plus possible. Mais alors quel impact pour les compagnies aériennes ? "Cela va permettre d'aplanir l'ensemble des problèmes et de mettre toutes les compagnies au même niveau, que ce soit des compagnie low-cost ou traditionnelles. La problématique des grèves sauvages est enfin adaptée à l'ensemble du monde aérien, tout le monde est mis sur le même pied", a expliqué Jean Colard, expert du secteur aéronautique, à notre journaliste Simon Breem.
Les premiers concernés, ce sont bien sûr les clients. En cas de grève sauvage ils pourront donc être indemnisés. Les montants varient entre 250 et 600 euros. Mais cette décision de la cour de justice européenne pourrait également avoir un impact sur les rapports entre le personnel naviguant et les compagnies aériennes. "Une décision de dialogue sera beaucoup plus rapide qu'antérieurement, probablement suite à cette décision qui met les compagnies aériennes au pied du mur lorsqu'il y a des grèves sauvages", a ajouté Jean Colard.
Malgré cette décision les grèves dues aux restructurations vont continuer d’exister. Le contexte aéronautique reste particulièrement tendu en Europe.