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Un quart des Wallons avoue envoyer des SMS au volant: le risque d'accident est multiplié par 10

Un Wallon sur quatre (24%) avoue envoyer des SMS ou des e-mails lorsqu'il est au volant tandis qu'un sur cinq (18%) téléphone avec son GSM en main, ressort-il d'une étude de l'Agence wallonne pour la Sécurité routière (AWSR) publiée jeudi, à l'occasion, d'une nouvelle campagne de sensibilisation qui se tient pendant tout le mois de mai.

Phénomène plus récent, un sur 20 suit même des réunions en ligne en conduisant. La proportion augmente à un sur 6 pour ceux qui exercent une profession de cadre. "Or, cette pratique est particulièrement risquée car non seulement, elle mobilise toute l'attention du conducteur en l'obligeant à se concentrer sur la réunion pour suivre les discussions et éventuellement y intervenir, mais en plus elle accapare son regard", avertit l'AWSR.

Un signal positif toutefois: 63% des conducteurs wallons utilisent leur kit mains libres pour téléphoner quand ils sont au volant.

Cependant, "même avec cette technologie, avoir une conversation téléphonique en conduisant nous rend moins attentifs à la route et augmente dès lors par trois fois le risque d'accident", rappelle l'Agence. Dans le cas de l'envoi d'un message, le facteur monte à 10. L'étude montre aussi que les hommes sont plus concernés par ce phénomène (58%), comme les jeunes: la moitié des 18-34 ans (47%) envoient des SMS au volant contre seulement 3% des plus de 55 ans.

Les conducteurs qui roulent beaucoup sont aussi davantage représentés, ceux dépassant les 30.000 km par an étant deux fois plus nombreux (28%) que les autres (15%) à téléphoner au volant.

L'AWSR mène pendant tout le mois de mai une campagne de sensibilisation aux risques liés à l'utilisation du téléphone au volant, même lorsqu'il est fixé à la voiture. Ainsi, les affiches le long des routes rappelleront que consulter son téléphone au volant équivaut à rouler sans voir la route.

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