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La voiture du futur ressemble à une voiture électrique ou hybride, mais surtout volante. Comme un croisement entre un drone et un hélicoptère: elle décolle et atterrit verticalement.
Le modèle nommé "Pop-Up" est un prototype du constructeur aéronautique européen Airbus. Mais, au total, ce sont près de 140 entreprises dans le monde qui travaillent sur l'envol de leur propre modèle.
"Nous avons fait une série de tests, nous avons une centaine d'ingénieurs qui travaillent sur le modèle et le testent tous les jours. Ils ajustent ce qui créée de l'instabilité pour pouvoir voler dans toutes les conditions: vent, température basse ou élevée et même typhon", a indiqué Hu Huazhi, fondateur d'une société de drones-taxi, au micro de notre journaliste Mélanie Renda.
Plusieurs voitures sont pratiquement prêtes. A Dubaï, le Volocopter a effectué un vol de cinq minutes. A l'intérieur: deux places, une vitesse maximale de 100 km/h et une autonomie de 30 minutes. La société allemande espère commercialiser ses premiers taxis volants dans moins de cinq ans.
Même ambition pour la société Uber. Elle travaille avec la Nasa sur le modèle Terrafugia, à hélices rétractables. "Le Terrafugia a été construit dans l’optique de pouvoir rentrer dans un garage. Il sera mis sur le marché au prix d’une voiture de luxe et nécessite une licence de pilote pour pouvoir voler", peut-on lire sur le site internet de Terrafugia.
Et c'est le point faible de ces voitures du futur, leur prix: elles coûteraient au minimum 250.000 euros. Mais le frein principal est juridique, l'espace aérien étant strictement réglementé pour des raisons de sécurité.
