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Chloé, 28 ans, ne veut pas avoir d'enfant à cause du changement climatique: "J'ai une inquiétude extrême par rapport à l'avenir" (vidéo)

En matière de climat, le monde est à un tournant. Et ce tournant se prend cette semaine lors de la COP 26 à Glasgow. Le sommet international sur le climat, prévu jusqu'au 12 novembre, doit rassembler lundi et mardi plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement. Il a pour objectif d'obtenir des engagements afin de limiter le réchauffement climatique à +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

La Belgique y fera profil bas, notre pays serait en effet un des plus mauvais élèves de toute l’Europe en la matière. Il faut dire que notre royaume ne remplit pas les engagements internationaux qu’il a pris en matière de climat. Cette extrême pollution est mauvaise pour notre santé et pour la planète.

Chloé Mikolajczak est une militante pour le climat très active sur Instagram. La femme de 28 ans ne compte pas faire d'enfant à cause de la situation climatique. "C'est une inquiétude extrême par rapport à l'avenir, à quoi les prochaines années vont ressembler, dans quel monde on va vivre. C'est un choix extrêmement personnel et je ne juge absolument pas les personnes qui ont des enfants ou qui souhaitent en avoir", précise l'activiste dans C'est pas tous les jours dimanche. "Mais moi personnellement, je ne sais pas si je serai capable de faire vivre dans un monde où on a tellement d'incertitudes sur les prochaines décennies la personne que j'aime le plus au monde".

Une situation est extrêmement inquiétante

La militante explique qu'elle entend régulièrement des ambitions pour 2050, mais ce n'est pas suffisant, estime-t-elle. "Quand on est activiste, on est aussi extrêmement en contact avec les activistes du sud. Et quand on les écoute, ca se manifeste au quotidien. Pour certains pays, chaque degré, chaque minute est une question de vie ou de mort".

"Alors quand on entend en Europe des débats sur se donner des ambitions à 2050, je trouve que moralement, c'est franchement questionnable en fait". Cette situation est extrêmement inquiétante, dit-elle. "On est une génération extrêmement connectée, globalisée. On a des amis qui habitent dans ces pays-là et pour nous, c'est inquiétant pour notre futur à nous, mais aussi pour ces personnes-là."

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