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La chanteuse Olive, ancienne candidate de The Voice, présente son nouveau single: un tournant dans sa carrière ?

La chanteuse belge Olive était l'invitée d'Antoine Schuurwegen ce mercredi dans le RTL INFO avec VOUS. Cet autodidacte de 37 ans, qui a participé à The Voice Belgique en 2015, présente son nouveau single intitulé "Ça roule". Il est disponible depuis quelques jours sur toutes les plateformes d’écoute digitales.

Votre vrai prénom, c’est Nathalie. Pourquoi avoir choisi "Olive" comme pseudo en tant que chanteuse ? 

"J’avais envie d’un pseudo qui me représente dans ma personnalité et dans mes créations. J’avais aussi envie d’avoir un nom qui soit dans l’image, qu’on puisse le retenir et se représenter ce que je propose musicalement. Vu que je suis quelqu’un d’assez douce mais aussi un peu amer et ironique régulièrement et que c’est aussi finalement la façon dont on peut décrire mes chansons, j’ai trouvé que l’olive était le produit qui me représentait dans ces caractéristiques-là."

Vous avez changé de pseudo, vous en aviez un autre auparavant. C’est une façon de marquer un nouveau départ dans votre carrière ?

"Tout à fait. C’est une nouvelle page. Ce que j’ai fait avant, je ne le regrette pas du tout. Je suis très fière de ce que j’ai créé mais c’était plutôt une introduction. Je me cherchais encore énormément. Ce parcours-là, le fait que je sois devenue maman entre-temps, cela m’a permis de réfléchir beaucoup sur moi-même et de savoir vers quoi j’avais envie de me rediriger musicalement."

Des choses plus engagées aujourd’hui ?

"Clairement. Les premières chansons, c’était très thérapie personnelle. Mon premier amour, le décès de mon papa, quelques anxiétés. Ici j’avais envie de me positionner citoyennement et d’aborder certains thèmes qui me tiennent à cœur comme la femme, les fractures sociales, la consommation. Il y a toujours aussi toutes ces anxiétés qui me bouleversent."

Des thèmes que l’on retrouve dans votre nouveau single intitulé "Ça roule". Vous dénoncez une espèce d’hypocrisie de notre société dans cette chanson ?

"Plutôt un immobilisme, une course au confort, à la satisfaction immédiate. Une recherche permanente de plaisir. On est conscients de ce qui se passe dans la société, de tous ces problématiques que l’on rencontre, mais on a besoin de mettre nos œillères et de faire attention à soi. Chez moi cela fait résonner une fameuse culpabilité parce qu’une part j’ai envie de me mobiliser pour que cela change et d’autre part j’ai besoin de ce fameux confort que l’on recherche tous."

Cela fonctionne la chanson militante ?

"J’espère. On va voir. Moi, cela m’aide à gagner en maturité. J’espère que cela fait réfléchir et que cela fait écho chez les autres aussi, sans vouloir rentrer dans le domaine du donneur de leçon. Ce n’est pas du tout ça le but. C’est du second degré. On le voit bien tous les jours aux infos, ça roule super quoi. "

Pour ceux qui vous découvrent aujourd’hui, quels sont les artistes qui vous ont inspirée ?

"Il y a Alanis Morissette qui m’a beaucoup inspirée plus jeune. Norah Jones aussi m’a beaucoup influencée. On est dans quelque chose de très anglophone. Ce qui se retrouve dans les sonorités du projet, mais je pense en langue française et j’avais envie de me positionner dans un projet de chanson française en respectant mes influences musicales anglo-saxonnes."

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