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Nouvel essai du taxi du futur: le Volocopter, un taxi-drone (photos)

Le taxi-drone électrique de Volocopter vient d'être testé à Singapour, la deuxième ville après Dubaï à voir voler l'engin en phase d'essais. La société allemande qui fabrique cet engin espère le commercialiser d'ici 5 ans.

Les premiers tests - en dehors de l'Allemagne, où la société est basée - de ce taxi volant qui peut transporter un pilote et un passager ont débuté en septembre à Dubaï.

La version testée est la deuxième génération de l'engin. Sa charge utile est de 160 kg, soit un pilote et un passager. Une troisième génération permettant l'emport de bagages est encore en développement et doit être certifiée par l'Agence européenne de sécurité aérienne (Aesa), a-t-il ajouté. Ce feu vert ouvrira la voie à des vols commerciaux "en 2022-2023 en fonction du développement final et des certifications", selon M. Nestmann.

But: ne pas en faire un joujou pour les riches

"Les problèmes de la mobilité urbaine sont accélérés par les structures des villes. On ne peut pas ajouter sans fin des voies" terrestres, a-t-il commenté, précisant que l'engin ne sera pas vendu aux particuliers. "Nous ne voulons pas que ce soit un joujou pour les élites et les privilégiés. Au contraire, nous aimerions proposer des services aériens à une grande partie de la population au prix d'un taxi", a-t-il poursuivi.

18 rotors

Volocopter, créé en 2011 et basé au sud de Francfort, compte parmi ses investisseurs le constructeur automobile Daimler et le géant de l'informatique Intel. L'engin peut parcourir environ 30 km en 30 minutes. Il est doté de 9 batteries lithium-ion qui alimentent chacune deux rotors (18 en tout). Il fait partie de la famille des aéronefs à décollage et atterrissage verticaux.

De nombreux acteurs travaillent sur des projets de taxi volant, dont le groupe industriel britannique Rolls-Royce, Lilium aviation en Allemagne, Safran en France, Airbus, Honeywell aux Etats-Unis, Uber ou le Chinois Ehang.

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