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Philippe, atteint de schizophrénie, a retrouvé une vie normale grâce au sport et au bouddhisme: "Il faut être plus fort que la maladie" (vidéo)

Voici une histoire peu banale. Celle d’un homme, atteint de schizophrénie (une maladie neurologique qui provoque des hallucinations) et qui a fini par retrouver une vie normale en associant, à son traitement médical, la pratique du sport... et du bouddhisme.

Une fois par jour, Philippe se cloisonne dans sa salle de repos. Son rituel bouddhiste le calme et apaise ses crises d’angoisse.

"C'est des thérapies dites complémentaires et donc ça ne remplace pas la médecine, mais ça aide fortement à diminuer la consommation de benzodiazépine. C’est un plus au niveau médical", explique-t-il.

La course à pied dans ce qu’elle a de plus extrême

Vers l’âge de 17 ans, Philippe ne le sait pas encore mais il souffre de symptômes liés à la schizophrénie. Il entend des voix et est victime d’hallucinations alors il se réfugie dans la course à pied, dans ce qu’elle a de plus extrême.

"Après un an, je courais le marathon. Après deux ans, le 100km et après trois ans, je courais le 24h et le triathlon Ironman", raconte-t-il.

"Des entités qui commandent vos gestes" 

"En pleine crise, c’est très déstabilisant. C'est des entités qui commandent vos gestes et qui vous disent quoi faire. Pour avoir suivi les conseils de ces entités, cela m’a conduit à l’hôpital psychiatrique", précise Philippe.

La course à pied et le bouddhisme sont devenus ses meilleurs alliés. Ses méthodes de soin dites alternatives, comme celles qui consistent à se mettre en communion avec les arbres lui permettent aujourd’hui de stabiliser la maladie.

"Pour certains, ils sont encore en souffrance et dans le tourment de la maladie, qui est plus forte qu’elle. Il faut être plus fort qu’elle et il faut instaurer des choses concrètement dans la vie de tous les jours pour aller mieux", ajoute-t-il.

L’homme de 41 ans entend encore parfois des voix mais il a réussi à apprivoiser son mal. Aujourd’hui, il sort un livre qui raconte comment, il a fini par trouver sa paix intérieure.

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