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Coronavirus en Belgique: le ministre De Backer durcit le ton quant aux tests généralisés dans les maisons de repos

Le coronavirus en Belgique a contraint les entités agrées à augmenter leur capacité de dépistage. Le but étant de tester un maximum de personnes afin de limiter la propagation du virus sur le territoire. Les personnes dans les maisons de repos ont été définies comme prioritaires dans le cadre de ce dépistage massif.

Le ministre Philippe De Backer (Open Vld), en charge de l'approvisionnement en matériel médical durant la crise du coronavirus, menace de passer en force dès lundi si les experts qui conseillent le gouvernement ne lui permettent toujours pas de lancer le dépistage généralisé dans les maisons de repos. "Beaucoup de scientifiques sont d'accord avec moi", relève-t-il samedi dans L'Echo.

Le ministre avait annoncé pour la fin de la semaine dernière un rythme de 10.000 tests quotidiens mais on n'en est encore qu'à la moitié. En cause, selon lui, une divergence de points de vue avec les experts du Risk Assessment Group (RAG), qui refusent d'autoriser le testing sur des personnes asymptomatiques car la situation à l'échelle nationale ne le justifie pas. Une vision à laquelle Philippe De Backer s'oppose.

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Je déciderai seul lundi.

"Dans les maisons de repos, nous devons déterminer qui du personnel et des résidents est contaminé ou pas. Et permettre aux Régions de prendre des mesures adéquates. (...) Il faut une stratégie spécifique pour les maisons de repos et les collectivités." Réuni vendredi matin, le comité de concertation réunissant le fédéral et les entités fédérées a validé le principe du testing généralisé des résidents et des soignants de toutes les maisons de repos de Wallonie et de Bruxelles, lit-on par ailleurs dans Le Soir samedi.

Si le fédéral se charge de fournir le matériel nécessaire pour effectuer ces tests, ce sont les Régions qui les organiseront. Et si le ministre De Backer ne parvient pas à convaincre le groupe d'experts du RAG? "Je déciderai seul lundi", répond-il dans L'Echo, estimant à deux ou trois semaines le temps nécessaire pour tester toute la population des maisons de repos.

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