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Il y a quelques mois, Xavier expliquait qu’il perdait 6 centimes par kilo sur ses 150 tonnes de poires produites à cause de l’embargo russe notamment. Aujourd’hui il fait le bilan de la saison :
"Vu l’étroitesse de la récolte et la demande en Europe ça va aller, ce ne sera pas une année record. On restera dans des normes tout à fait acceptables", indique Xavier Laduron, fruiticulteur.
Une satisfaction due en partie à la hausse du prix des fruits pour la troisième année consécutive. Les producteurs doivent pourtant faire sans leur principal client. La Russie représentait 80% des poires conférence. Pour pallier le manque, Xavier tente de toucher tous les marchés existants et garde l’espoir que ce boycott s’assouplisse :
"On a des grandes attentes", confie le producteur. "La première, que tout le monde fasse preuve d’un peu de bon sens, qu’on mette les choses à plat entre l’Europe et la Russie et qu’on se dise 'finalement ça n’en valait pas vraiment la peine. On va trouver d’autres solutions'", explique-t-il. "4 ans c’est beaucoup, ça va laisser des traces, ça c’est sûr", estime-t-il.
Les producteurs belges regrettent le manque d’effets concerts depuis 4 ans et espèrent que cette rencontre entre Charles Michel et Vladimir Poutine suscite la discussion.