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La Bourse de Paris opte pour la prudence (-0,08%)

La Bourse de Paris privilégiait la prudence (-0,08%) mardi à la mi-journée avant de connaître les détails de l'accord commercial sino-américain signé mercredi et les premiers résultats d'entreprises outre-Atlantique.

A 13H18 (12H18 GMT) l'indice CAC 40 lâchait 4,94 points à 6.031,20 points, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros. La veille, il avait fini à l'équilibre (-0,02%).

Après un démarrage à l'équilibre, la cote parisienne a rapidement basculé dans le rouge, pour se stabiliser à nouveau à la mi-journée.

Wall Street se préparait de son côté à ouvrir en ordre dispersé. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,02% tandis que l'indice élargi S&P 500 cédait 0,07% et que le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'effritait de 0,13%.

"La prudence domine avant les premiers résultats américains. La séance d'aujourd'hui est une séance de transition sur les marchés, avant les publications de résultats du 4e trimestre 2019 et la signature de l'accord de +phase 1+ entre les Etats-Unis et la Chine", a résumé Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Avant les publications américaines, "les marchés européens calent, tandis que Wall Street caracole toujours", a également souligné Tangi Le Liboux, analyste pour Aurel BGC, après que Nasdaq et S&P 500 ont atteint de nouveaux sommets inédits lundi.

"Le contenu de l'accord commercial, ainsi que celui des publications et les perspectives des entreprises vont notamment permettre aux investisseurs d'affiner leur sentiment de marché dans les prochains jours", a-t-il complété.

Le texte de l'accord commercial partiel entre les États-Unis et la Chine sera rendu public dans son intégralité mercredi lors de la signature du document à Washington, selon le conseiller économique de la Maison Blanche, Larry Kudlow.

Autre signe d'apaisement juste avant cette étape-clé, les États-Unis ne considèrent plus que la Chine manipule sa monnaie, et ont retiré ce pays de leur liste noire, mais maintiennent leur surveillance.

La séance verra par ailleurs la saison américaine des résultats débuter en trombe avec des poids lourds tels que JPMorgan Chase, Delta Air Lines ou Citigroup.

Du côté des indicateurs, les chiffres de l'inflation aux États-Unis en décembre sont attendus.

Avant l'ouverture des marchés européens, la Chine a publié sa balance commerciale pour décembre, marquée par un excédent commercial du pays vis-à-vis des États-Unis en chute de 8,5% en 2019.

- Pernod Ricard en tête -

En matière de valeurs, la prudence jouait en faveur des valeurs défensives, les moins sensibles à la conjoncture, et Pernod Ricard prenait la tête de l'indice CAC 40 avec une hausse de 2,12% à 166,25 euros.

A l'inverse, les constructeurs automobiles reculaient. Peugeot perdait 0,19% à 20,65 euros et Renault 0,15% à 40,60 euros.

Concernant ce dernier, Nissan a assuré dans un communiqué n'avoir "pas du tout l'intention de dissoudre" son alliance avec Renault et Mitsubishi Motors, en réaction à un article du Financial Times qui évoquait des plans internes en ce sens.

Vivendi reculait de 1,09% à 25,42 euros, lesté par un abaissement de sa recommandation à "neutre" par HSBC. Le géant des médias a par ailleurs déposé une nouvelle plainte aux Pays-Bas contre le projet de holding européenne porté par le groupe italien Mediaset.

Danone souffrait (-2,10% à 70,74 euros) de l'abaissement de sa recommandation à "vendre" par Société Générale.

TechnipFMC était aussi affecté (-1,60% à 18,75 euros) par l'abaissement de la sienne par Bernstein.

A l'inverse, Vinci profitait (+0,76% à 100,50 euros) de son relèvement à "acheter" par HSBC. Tout comme Imerys (+2,98% à 39,44 euros), relevé à "acheter" par Oddo BHF.

  1. Euronext CAC40

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