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La Bourse de Paris monte, sur fond de nombreux résultats d'entreprises

La Bourse de Paris repartait de l'avant (+0,54%) vendredi à mi-séance, après avoir digéré le discours de la BCE, profitant de résultats d'entreprises plutôt bien orientés avant que ne soit dévoilé le PIB américain du deuxième trimestre.

A 13H26, l'indice CAC 40 prenait 30,14 points à 5.608,19 points, dans un volume d'échanges de 1,4 milliard d'euros. La veille, il avait fini en repli de 0,50%.

Après une ouverture hésitante, la Bourse de Paris a accéléré la cadence dans la matinée.

Wall Street s'apprêtait de son côté à démarrer dans le vert. Le contrat à terme sur l'indice vedette Dow Jones Industrial Average prenait 0,26%, tandis que l'indice élargi S&P 500 évoluait en hausse de 0,27%. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait pour sa part de 0,39%.

"Les marchés actions en Europe progressent un peu aujourd'hui après un mouvement massif de vente" la veille, a relevé dans une note David Madden, un analyste de CMC Markets.

"Avant la réunion de la BCE, les investisseurs attendaient une mise à jour accommodante, et lorsqu'un compte-rendu mitigé a été publié, cela a précipité une vague de ventes" tandis qu'"aujourd'hui nous assistons à des achats à bon compte", a-t-il ajouté.

La Banque centrale européenne, tout en optant dans l'immédiat pour le statu quo, a ouvert la voie jeudi à une série de remèdes anti-crise, allant d'une ou plusieurs baisses de ses taux d'intérêt directeurs à une possible reprise de ses rachats de dette, en brossant un sombre tableau des perspectives économiques en zone euro.

"La BCE devrait assouplir sa politique monétaire en septembre et les investisseurs ajustent leurs perspectives, et, partant, leurs positions", a souligné M. Madden.

L'anticipation d'une baisse de taux de la Fed, qui se réunit la semaine prochaine, participe également, selon lui, à l'optimisme prudent des marchés ce vendredi.

Du côté des indicateurs, l'indice de confiance des ménages en France a continué de progresser en juillet pour le septième mois consécutif, en raison notamment de moindres craintes concernant le chômage.

Mais les yeux seront surtout tournés ce vendredi après-midi vers la première estimation du PIB américain pour le deuxième trimestre.

Sur le front des valeurs, le marché a dû affronter une déferlante de résultats d'entreprises, dont plusieurs poids lourds du CAC 40.

- Sopra Steria prend la tête du SBF 120 -

Kering reculait de 6,09% à 477,90 euros, lesté notamment par une croissance moindre des ventes de Gucci, et par un bénéfice net divisé par quatre sous l'effet d'un lourd redressement fiscal en Italie.

Vivendi montait à l'inverse de 5,91% à 26,16 euros, profitant d'un bénéfice net qui a plus que triplé au premier semestre, à 520 millions d'euros, grâce notamment au dynamisme du label Universal Music Group (UMG) tandis que les revenus du groupe Canal+ ont continué de décroître.

Saint-Gobain prenait 3,64% à 36,57 euros après avoir enregistré au premier semestre une progression de ses ventes de 4,3%, soutenues par des volumes et des prix en hausse, et un résultat d'exploitation en amélioration de 8,3%.

Sopra Steria décollait de 16,60% à 116,60 euros, porté par des résultats meilleurs qu'attendu au premier semestre, qui lui permettent de réviser à la hausse sa prévision de croissance pour l'exercice.

Spie s'appréciait de son côté de 8,29% à 17,64 euros, soutenu par un retour dans le vert au premier semestre, grâce notamment à de bonnes performances en France, ce qui lui permet de confirmer ses objectifs de croissance pour 2019.

Teleperformance grimpait de 7,11% à 192,80 euros, profitant d'un bénéfice net en hausse de 18% pour le premier semestre, à 145 millions d'euros, et du relèvement de ses objectifs.

Renault s'adjugeait 0,31% à 52,45 euros en dépit d'une baisse de son objectif de chiffre d'affaires pour 2019, qu'il prévoit désormais proche de l'an dernier, après avoir publié vendredi un bénéfice net divisé par deux au premier semestre, à 970 millions d'euros.

Imerys s'enfonçait en revanche de 11,63% à 40,26 euros, pénalisé par des ventes en dessous des attentes au premier semestre et l'anticipation d'une baisse de son résultat net courant sur l'exercice.

Fnac Darty chutait pour sa part de 7,52% à 66,40 euros, lesté par un bénéfice net courant qui a fondu pour s'établir à 100.000 euros au premier semestre.

Europcar Mobility se repliait de 4,24% à 5,88 euros, plombé par une perte triplée au premier semestre, même si le loueur de voitures maintient ses objectifs pour le reste de l'année.

Carrefour perdait 1,22% à 17,80 euros. Le groupe français de grande distribution, engagé depuis 18 mois dans un vaste plan de transformation, a réduit d'un peu plus de moitié sa perte nette au premier semestre 2019, à 399 millions d'euros contre 861 millions un an plus tôt.

  1. Euronext CAC40

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