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La Bourse de Paris termine en légère baisse

La Bourse de Paris a terminé en léger recul jeudi (-0,42%), les investisseurs manquant d'argument pour faire grimper l'indice, dans l'attente des conclusions des négociations commerciales entre les États-Unis et le Canada.

L'indice CAC 40 a perdu 23,27 points à 5.478,06 points, dans un volume d'échanges faible, de 2,9 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,30%.

Après avoir ouvert en légère baisse, la cote parisienne a un peu accentué ce recul, repassant sous la barre des 5.500 points franchie la veille.

"Le marché a réagi à des publications d'entreprises, des rotations sectorielles ont permis à des investisseurs de se positionner sur des secteurs délaissés et il y a eu des prises de profit sur certaines valeurs", a résumé auprès de l'AFP Frédéric Rozier, gestionnaire de portefeuille chez Mirabaud France.

La légère baisse de l'indice s'explique, selon lui, par le poids respectif des différents titres concernés par les mouvements.

"Les valeurs qui ont eu un vent plus porteur correspondent à des moindres pondérations dans l'indice, tandis que celles qui ont baissé représentent de fortes pondérations", a expliqué M. Rozier.

Le secteur bancaire, affecté par des inquiétudes au sujet de la Turquie et par la hausse du taux d'emprunt italien, a notamment pesé, selon l'expert.

Par ailleurs, la thématique commerciale subsistait en toile de fond.

Les investisseurs étaient toujours dans l'attente de la conclusion des négociations entre les États-Unis et le Canada au sujet de la révision de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna).

Un accord pourrait être trouvé d'ici à vendredi, a estimé jeudi la ministre canadienne des Affaires étrangères au lendemain de déclarations déjà optimistes de Donald Trump et de Justin Trudeau.

Du côté des indicateurs, la confiance économique dans la zone euro a légèrement reculé en août.

Le taux de chômage en Allemagne s'est maintenu en août à 5,2%, son plus bas niveau depuis la réunification du pays en 1990, tandis que la hausse des prix à la consommation allemands s'est maintenue ce même mois à 2,0% sur un an.

Aux États-Unis, l'inflation sur un an a grimpé en juillet à son plus haut niveau depuis six ans, à 2,3%.

Les demandes hebdomadaires d'allocations chômage, toujours proches de leur plus faible niveau en cinq décennies, ont légèrement augmenté conformément aux attentes.

  1. Euronext Cac 40

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