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Une perspective à court terme mais encore beaucoup d'incertitudes estime l'UPAV

(Belga) L'Union professionnelle des agences de voyages (UPAV) souligne l'importance d'avoir une perspective à court terme concernant les voyages des Belges en Europe cet été mais l'UPAV pointe malgré tout le flou qui entoure encore le secteur, a-t-elle fait savoir dans un communiqué mercredi à la suite de la décision du Conseil national de sécurité (CNS) d'ouvrir les frontières belges à partir du 15 juin.

Le CNS a officialisé l'ouverture des frontières belges vers et au départ des pays faisant partie de l'Union européenne, le Royaume-Uni compris, et des quatre autres pays membres de la zone Schengen (Islande, Liechtenstein, Norvège, Suisse) à partir du 15 juin. Cela signifie que les voyages à l'étranger seront bientôt possibles pour tous les Belges. "Aujourd'hui, tout est encore flou, mais nous ne perdons pas espoir", indique l'UPAV. "Notre secteur peut enfin entrevoir une perspective à court terme, c'est important, tant pour le secteur des voyages que pour les voyageurs", ajoute-t-elle, sans faire abstraction de la difficulté qui met à mal le secteur. "Selon un sondage lancé la semaine dernière, 60% des agences ne pourront se permettre, financièrement parlant, d'ouvrir normalement leurs portes dès le 15 juin, car pour payer les factures, il faut vendre, et les ventes, malgré l'optimisme du secteur, ne vont pas redémarrer comme avant. Le client a peur, les frontières s'ouvrent petit à petit et les restrictions locales ne sont pas encore harmonisées malgré la demande de l'Europe", pointe notamment l'UPAV. À cela s'ajoute aussi l'image de la Belgique à l'étranger. "Nous déplorons la perception négative de notre communication internationale concernant le nombre de décès en Belgique: nous sommes aujourd'hui perçu comme un des pays les plus dangereux du monde", précise l'Union professionnelle des agences de voyages. Cette dernière indique que la perte de chiffre d'affaires du secteur est aujourd'hui estimée à plus de 2 milliards d'euros. Face à cette situation, le secteur insiste pour que ces demandes soient entendues. L'UPAV réclame notamment la prolongation du système de bons à valoir jusque fin septembre car le secteur n'a pas les liquidités suffisantes pour rembourser les vacances perdues, la prolongation des mesures sociales actuelles (chômage temporaire, droit passerelle) jusque fin 2021 au moins, une aide aux entreprises en complément à l'aide unique de 4.000€ ou 5.000€ déjà octroyée selon la région et l'exonération des charges sociales durant trois ans. (Belga)

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