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Wall Street ouvre en ordre dispersé, Boeing pèse toujours sur le Dow Jones

Wall Street a débuté la séance en ordre dispersé mardi, le Nasdaq continuant à rebondir mais le Dow Jones restant fragilisé par la lourde chute de Boeing dans un marché gardant un œil sur le Brexit.

Vers 14H05 GMT, l'indice vedette de la Bourse de New York, le Dow Jones Industrial Average, cédait 0,23% à 25.591,59 points.

L'indice Nasdaq, à forte coloration technologique, s'appréciait de 0,20%, à 7.573,39 points et l'indice élargi S&P 500 gagnait 0,27%, à 2.790,81 points.

La Bourse de New York avait terminé en nette hausse lundi malgré le repli de l'action Boeing, le marché se réjouissant de données solides sur la consommation aux Etats-Unis et profitant de la dynamique de plusieurs poids lourds de la tech: le Dow Jones avait gagné 0,79% et le Nasdaq 2,02%.

Les indices se sont ainsi nettement redressés après avoir enregistré leur pire semaine de l'année.

Mais mardi, le Dow Jones restait lesté par Boeing, membre pesant le plus sur l'indice: après avoir dévissé de plus de 5% lundi, le titre de l'avionneur continuait à reculer (-5,00%) deux jours après le crash mortel en Ethiopie d'un de ses avions phares, le 737 MAX 8.

Les autorités américaines ont décidé lundi de ne pas clouer au sol les appareils mais d'autres pays ou compagnies aériennes ont pris le parti de fermer leur espace aérien aux appareils 737 Max ou 737 Max 8, dont le Royaume-Uni et l'Australie.

Les compagnies aériennes Southwest Airlines et American Airlines, qui comptent des 737 MAX 8 dans leur flotte, perdaient respectivement 2,29% et 1,97%.

- Apple organise un 'événement spécial' -

Les investisseurs restaient par ailleurs attentifs aux rebondissements autour du Brexit, source de nombreuses incertitudes sur l'impact pour les divers secteurs économiques de la Grande-Bretagne.

Les députés britanniques doivent se prononcer mardi sur un compromis de dernière minute sur la question du mécanisme de maintien temporaire du pays dans l'Union douanière européenne.

A moins de trois semaines de la sortie prévue du Royaume-Uni de l'Union européenne, un groupe influent de parlementaires britanniques eurosceptiques a recommandé le rejet de l'accord.

Le principal indicateur du jour aux Etats-Unis, la très légère augmentation en février des prix à la consommation sur un mois (+0,2%) et sur un an (+1,5%), était plutôt favorable au marché des actions.

Cette inflation modeste justifie la position de la Banque centrale américaine "de soutenir l'économie réelle (...) en ne touchant plus aux taux d'intérêt pendant un certain temps", selon les analystes de Capital Economist.

Sur le marché obligataire, le taux d'intérêt sur la dette à dix ans baissait à 2,629% contre 2,639% lundi soir, et celui sur la dette à 30 ans s'établissait à 3,025% contre 3,027% à la précédente clôture.

Parmi les autres valeurs du jour, Tesla reculait de 1,94%. Les avocats de son patron Elon Musk, poursuivi par le gendarme américain de la Bourse (SEC) pour n'avoir pas respecté un accord l'enjoignant à ne plus publier de tweet intempestif pouvant influer sur le cours de l'action, ont répliqué lundi en estimant que la SEC outrepassait ses prérogatives.

Wells Fargo prenait 0,29% alors que son patron Tim Sloan devait témoigner devant une commission parlementaire des progrès effectués par la banque, qui tente de se remettre de scandales à répétition sur ses pratiques commerciales douteuses.

Apple, qui a lancé lundi soir des invitations pour un "événement spécial" le 25 mars à son siège californien, où il pourrait annoncer le lancement d'un service de vidéo en streaming avec des contenus originaux, s'appréciait de 1,19%.

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