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"Mon fils n'est pas mort, on l'a tué": entre deuil et colère, des familles boycottent les funérailles nationales en Italie

Gênes et l'Italie disent adieu samedi aux victimes de l'effondrement d'un pont autoroutier lors de funérailles nationales boycottées par la moitié des familles en colère contre le gouvernement.

Des funérailles d'Etat sont célébrées samedi à Gênes en présence des plus hauts responsables politiques italiens après l'effondrement meurtrier du pont autoroutier, pour lequel le gouvernement attaque sans relâche le gestionnaire de l'ouvrage.

Les familles d'une partie des victimes ont choisi de ne pas participer à la cérémonie de Gênes, préférant des obsèques privées. Le quotidien La Stampa indiquait vendredi que les familles d'au moins 17 victimes préféraient ne pas participer à la cérémonie officielle. L'archevêque de Gênes Angelo Bagnasco, qui doit célébrer samedi la messe, qui sera retransmise sur écran géant pour les habitants, a exprimé "tout son respect pour qui a choisi de ne pas vouloir des funérailles d'Etat".  

Entre deuil et colère, des familles de victimes accusent le gouvernement de négligences. "Mon fils n'est pas mort. On l'a tué parce que l'Etat ne s'occupe pas de ses citoyens. Ce n'est pas seulement mon fils qui est mort, 40 autres personnes sont décédées et ils sont encore en train de creuser", assure Roberto Battiloro. Son fils, Giovanni, se trouvait sur le viaduc lors de l'effondrement. 

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