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L'incendie en Grèce était-il d'origine criminelle? Notre journaliste fait le point sur la situation

Depuis la Grèce, notre journaliste Arnaud Gabriel revient sur la conférence de presse donnée par les autorités grecques au sujet de l'hypothèse de la piste criminelle concernant les feux de forêts qui ont notamment détruit la station balnéaire de Mati.

Les autorités ont des éléments "très sérieux" et ont des témoignages qui prouvent que le feu s’est déclaré dans trois zones différentes à treize endroits différents et de manière simultanée.

"Sur les hauteurs de Mati, on voit une ligne entre les zones qui ont brûlé et les zones qui n’ont pas brûlé. Les autorités répondent aux accusations et répondent qu’elles n’ont rien pu faire pour sauver les habitations de Mati. Elles expliquent que le vent était beaucoup trop fort (120km/h, ce qui n’était plus arrivé depuis plus de huit ans) et il n’a fallu finalement qu’une heure et demi pour tout détruire", explique notre journaliste.

"Ils ont demandé à tout le monde de se mettre à l’abri à… Mati"

"Quatre jours plus tard, du côté des habitants, il y a toujours de l’incompréhension et de la colère. Ils ne comprennent pas comment la situation a pu dégénérer comme cela. Il n’y a pas de prévention et pas de plan de secours. C’est quelque chose de très grave nous dit-on. En plus de cela, les secouristes ont mis du temps avant d’arriver et, dans un premier temps, ils ont demandé à tout le monde de se mettre à l’abri à… Mati. Ce qui explique aujourd’hui le bilan, qui est très lourd et qui pourrait encore s’alourdir dans les prochaines heures puisque, pour le moment, il y a encore des dizaines de disparus", conclut Arnaud Gabriel.

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