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Surprise pour un policier belge en vacances au Portugal: il découvre des uniformes de la police fédérale à 10 euros dans une boutique!

Un policier belge en vacances à Porto, au Portugal, a découvert de véritables polos de notre police fédérale dans une boutique locale. La revente de tels vêtements est pourtant interdite.

Quelle ne serait pas votre surprise si, en faisant votre shopping, vous tombiez sur un uniforme de la police fédérale belge, dans les rayons du magasin. C’est ce qui est arrivé à un policier belge, en vacances au Portugal à Porto. Des polos de la police belge y étaient vendus aux touristes au prix de 10 euros.

Le procédé est évidemment interdit. Tout uniforme qui ne peut plus être porté par un agent doit être rendu au chef de corps. Il se chargera des formalités pour brûler le vêtement, en l’envoyant dans une entreprise spécialisée. C’est la procédure habituelle. Les agents ne peuvent pas faire don de leur uniforme à qui que ce soit. Les risques pour la sécurité sont trop importants.


Des règles très strictes

Interrogée par la D.H., Sarah Frederickx, porte-parole de la police fédérale, veut rappeler les directives en la matière. "L’uniforme ne peut être échangé, donné, emprunté sans l’autorisation de l’autorité." Les policiers qui auraient perdu un de leur vêtement, ou auraient été victimes d’un vol doivent d’ailleurs le signaler, et remplir à chaque fois un rapport officiel.

On ne sait pas comment des polos de la police fédérale belge se sont retrouvés dans les rayons de boutiques au Portugal. Le pays n’a pas ouvert d’enquête à ce sujet. Le policier qui est tombé sur ces vêtements a publié une photo de ceux-ci sur le groupe Facebook Thin Blue Line Belgium.


Faut-il changer les pratiques?

Responsables et syndicats plaident pour une remise en question des règles. "Nous devons nous demander si cela doit toujours relever de la responsabilité individuelle des 185 chefs. Peut-être que le ministre devrait prendre ses responsabilités de toute urgence avec une directive ministérielle claire", déclare Nicholas Paelinck, le président de la commission permanente de la police locale, à nos confrères de Het Laatste Nieuws.

Il n’est pas possible d’ajuster les règles en ce moment, étant donné que le gouvernement fédéral est en affaires courantes. Mais du côté du cabinet du ministre de l’Intérieur, Pieter De Crem (CD&V), on assure que le prochain gouvernement tiendra dompte de l’avis de la commission permanente de la police locale.

Toute personne qui vendrait son uniforme encourt un an de prison, avec une amende de 50.000 euros. Celui qui achète le vêtement peut recevoir la même sanction.

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