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Cirque et danseurs tziganes d'Espagne et du Rajasthan: la tribu Romanès est de retour

La tribu Romanès est de retour depuis mercredi Porte Maillot à Paris, pour défendre sa culture en accueillant de nouveaux artistes gitans venus d'Espagne et du Rajasthan (Inde), mais aussi avec un nouveau spectacle de cirque "pour faire la fête avec le coeur".

"Une trace dans le coeur, on n'en demande pas plus ! Tout ce que l'on fait, on le fait avec le coeur. Quand on vient chez nous, c'est pour faire la fête avec le coeur", a confié jeudi à l'AFP la matriarche Delia Romanès, qui donne de la voix aux côtés du danseur espagnol de Flamenco, Israel Galván, gitan de Séville, dans une création commune "La Gatomaquia" (la bataille des chats), donné jusqu'au 22 septembre.

Le prodige du flamenco sévillan Israel Galván cédera la place à des danseuses tziganes du Rajasthan, dont Senu Sapera qui rendront hommage à la culture nomade et aux femmes, le 29 septembre dans un spectacle inédit : "Au paradis, toutes les femmes sont tziganes".

Trapèze, jongle, cerceaux et chats espiègles : les Romanès - qui se revendiquent comme le dernier cirque tzigane - partageront leur joie de vivre avec le public parisien, grâce à leur nouveau spectacle poétique "La trapéziste des Anges". Cette création, donnée le 13 octobre, est orchestrée par Alexandra, la 5e fille de Delia et d'Alexandre Romanès, également joueur de luth et auteur de nombreux ouvrages.

"Assis dans l'herbe, mon luth collé contre ma poitrine, j'ai été bien plus loin que les armées d'Alexandre et de César. Il ne faut pas grand chose pour être heureux", a-t-il écrit dans son livre "Paroles Perdues", paru aux éditions Gallimard.

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