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Le béluga égaré dans la Seine est finalement mort pendant son sauvetage

Le béluga, qui avait été découvert il y a plus d'une semaine dans la Seine, a dû être euthanasié lors de son transfert d'une écluse de l'Eure au port de Ouistreham (Calvados), a annoncé la préfecture du département normand.

"Malgré une opération inédite de sauvetage du béluga, nous avons la tristesse de vous annoncer le décès du cétacé", a annoncé la préfecture du Calvados sur twitter, précisant qu'il a été euthanasié. "Malgré les moyens techniques et logistiques mis en oeuvre, l'état du cétacé s'est malheureusement dégradé lors du voyage", a ajouté la préfecture. "L'expertise vétérinaire a révélé la situation de grande faiblesse, et d'activité respiratoire défaillante du béluga. La décision a donc été prise collégialement, avec les vétérinaires, de l'euthanasier".

Le camion transportant le béluga qui a été extrait d'une écluse de l'Eure dans la nuit de mardi à mercredi avait pris la route vers 7H30 en direction de Ouistreham. A son arrivée, le cétacé devait être installé dans une écluse d'eau de mer où il allait séjourner plusieurs jours avant d'être relâché en pleine mer.


Mardi soir, "plus de 80 personnes étaient mobilisées pour extraire le béluga de l'écluse dans laquelle il était stationné, afin de le conduire dans une écluse mise à disposition par Ports de Normandie et la Région Normandie à Ouistreham avant de le relâcher en pleine mer", avait expliqué la préfecture de l'Eure dans un communiqué diffusé vers 7H00.

L'opération, "particulièrement complexe", s'était poursuivie toute la nuit. Vers 04h00, après six heures d'efforts, le cétacé de près de 800kg et dont l'état de santé était déjà jugé "alarmant", a été soulevé dans un filet tracté par une grue et déposé sur une barge, où il avait immédiatement été pris en charge par une dizaine de vétérinaires qui ont pratiqué un bilan de santé. Celui-ci confirmait "la maigreur de l'animal" sans en déterminer la cause. "Elle augure selon les vétérinaires d'un mauvais pronostic vital", avait averti la préfecture. "Il se pourrait qu'il décède maintenant, pendant la manipulation, pendant le trajet ou au point B", avait aussi prévenu Isabelle Brasseur, du Marineland d'Antibes.


Repéré le 2 août dans le fleuve, le cétacé était retenu depuis vendredi dans le bassin de l'écluse de Saint-Pierre-la Garenne.

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