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Nouveau procès en appel sur le calvaire de la petite Fiona

La justice se penchait à nouveau lundi sur la disparition en 2013 de la petite Fiona, avec l'ouverture d'un nouveau procès en appel de sa mère et de l'ex-compagnon de celle-ci avec l'espoir de percer le mystère d'une affaire qui a bouleversé le pays.

Après une audience en appel à l'automne qui avait tourné au fiasco, ce nouveau procès, qui doit commencer en début d'après-midi, va tenter de faire la lumière sur le calvaire de la fillette, âgée de 5 ans en 2013, et dont le corps n'a jamais été retrouvé.

Cécile Bourgeon, la mère condamnée à 5 ans de prison en première instance pour avoir menti pendant des mois en parlant d'un enlèvement de l'enfant, et Berkane Makhlouf, son ex-compagnon condamné à 20 ans de réclusion pour avoir porté des coups fatals à Fiona, sont à nouveau jugés pour coups mortels devant les assises de la ville du Puy-en-Velay.

Toujours en l'absence du corps de la victime, que les accusés disent avoir enterré dans une forêt. Et toujours avec un grand flou sur les faits: les deux anciens toxicomanes se rejettent la faute ou avancent l'hypothèse d'un accident.

En appel, les débats avaient avorté le 13 octobre dernier quand la défense avait quitté le palais de justice avec fracas, au motif que sa "probité" aurait été "mise en cause" par Me Marie Grimaud, l'avocate d'une association de protection de l'enfance, partie civile.

Acquittée des faits criminels en 2016, la mère de Fiona, détenue depuis 2013 comme Berkane Makhlouf, pourrait sortir de prison en février en cas de verdict similaire en appel - il est attendu le 9 février.

Mais l'audience promet d'être encore agitée avec trois nouveaux témoins cités par Me Marie Grimaud. "Il y a un certain nombre de détails qui avaient échappé à l'attention des uns et des autres et qui me semblent être la clé de ce qu'a vécu Fiona. Je compte bien les exploiter pour obtenir la vérité", a prévenu l'avocate.

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