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Conflit en Syrie - La communauté internationale se penche une nouvelle fois sur l'avenir de la Syrie

(Belga) Une deuxième conférence de donateurs pour l'avenir de la Syrie s'ouvre ce mardi à Bruxelles. Cet événement, organisé par l'Union européenne et les Nations unies, vise à mobiliser une aide humanitaire pour les Syriens qui se trouvent dans le pays, mais aussi pour ceux réfugiés dans les États voisins.

Alors que le conflit syrien entre dans sa huitième année, la situation humanitaire continue à se détériorer. Plus de 13 millions de personnes ont aujourd'hui besoin d'aide humanitaire et plus de 5 millions de réfugiés sont déplacés à l'extérieur du pays. Cette deuxième conférence de Bruxelles doit "faire en sorte que la communauté internationale continue à porter son attention sur le conflit", mais aussi qu'elle réponde "aux besoins humanitaires urgents des personnes touchées, tout en soutenant la résilience des pays qui accueillent des réfugiés", a souligné la cheffe de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. Des représentants de plus de 85 pays et organisations participeront à l'événement de deux jours, qui s'achèvera mercredi soir. La Belgique y sera représentée par son ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo. Lors de la première conférence de Bruxelles, en avril 2017, l'UE et les donateurs internationaux avaient pris des engagements concrets pour répondre aux besoins considérables des Syriens. Ils s'étaient engagés à fournir 5,6 milliards d'euros d'aide pour 2017 et 3,47 milliards d'euros d'aide pour la période 2018-2020. En prélude à cette deuxième conférence, huit organisations humanitaires ont toutefois estimé qu'à peine "20% de l'aide nécessaire à la Syrie" était actuellement financée. Selon elles, les besoins dans le pays du Moyen Orient sont bien plus larges que l'appui humanitaire pour le moment envisagé par la communauté internationale. "Il est très important que les besoins humanitaires soient financés, sinon davantage de vies seront mises en danger", a notamment affirmé Robert Beer pour CARE International. "Mais l'aide financière n'est qu'une facette de l'histoire. Le blocage systématique et voulu de l'aide humanitaire en Syrie doit cesser et les aidants doivent avoir un accès non restreint aux citoyens", a-t-il ajouté. Outre son volet humanitaire, cette deuxième conférence de Bruxelles visera à obtenir un soutien politique pour le processus de paix piloté par les Nations unies, mais actuellement au point mort. (Belga)

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