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Les nouvelles séries pour enfants n'évitent pas les problèmes

Si de nombreuses séries pour enfants veulent les faire rêver avec des histoires magiques, certaines nouvelles productions abordent aussi leurs problèmes, parfois très contemporains, selon une analyse du cabinet The Wit présentée lundi au MipTv, la grand-messe de la télévision à Cannes.

Dans "Dschermeni", des adolescents réfugiés en Allemagne apprennent à vivre avec leurs nouveaux camarades. "Jenny", une jeune Québécoise atteinte d'une leucémie, tente de son côté de vivre une vie d'adolescente dans la série homonyme. "J'essaie juste de penser au présent", lance-t-elle dans la bande-annonce de cette série tournée avec le concours d'associations et d'hôpitaux.

"Ces séries s'occupent désormais de problèmes locaux dans les pays où elles sont diffusées", a souligné Virginia Mouseler, présidente de The Wit.

La série hollandaise à succès "Forever" (Pour toujours), dont la cinquième saison vient d'être commandée, aborde aussi des thèmes adultes (les doutes adolescents, la dépression, l'homosexualité). En Australie, la série "Grace beside me" (Grâce à mes côtés) met aux prises une adolescente aborigène avec les fantômes de ses ancêtres.

Le voyage dans le temps reste un ressort plus classique pour de nombreuses séries. La Québécoise "Mehdi et Val" transporte deux enfants au Moyen Âge, avec un grain de folie et beaucoup d'humour.

Le voyage dans le temps a aussi été adopté par la série à gros budget "Find me in Paris", qui transporte une jeune danseuse de sang royal du début du XXe au début du XXIe siècle. La série devrait bientôt être diffusée en France.

La musique reste aussi un ressort important des séries pour enfants et ados, à l'image de "Baseboys", où quatre petits Danois se décident à former un boys band. Ou d'une version latino-américaine de "Heidi", une sitcom qui fait partir la jeune fille des montagnes suisses à la ville, dans des chansons et des décors très colorés.

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