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Mali: une dizaine de djihadistes tués par les forces armées françaises

(Belga) "Une dizaine de djihadistes" ont été tués samedi dernier dans le nord-est du Mali par l'armée française, trois jours après la mort d'au moins 10 combattants ennemis dans une autre opération à la frontière entre le Mali et l'Algérie, a indiqué jeudi soir l'état-major. Par ailleurs, la force française Barkhane a arrêté jeudi quatre djihadistes présumés dans le cadre d'une opération à proximité de la frontière avec le Niger, dans la région de Gao, a appris l'AFP.

Le 12 février, après l'attaque d'un village à une centaine de kilomètres à l'est de Gao, au cours de laquelle "des notables locaux ont été assassinés", "une mission de renseignement de Barkhane (opération antidjihadiste française au Sahel, ndlr) a été envoyée sur place", selon le porte-parole de l'état-major, le colonel Patrik Steiger, détaillant des informations publiées jeudi soir dans le journal Le Parisien. "Après la détection formelle de combattants appartenant vraisemblablement à l'EIGS (Etat islamique au Grand Sahara, ndlr), une action aérienne a permis de neutraliser une dizaine de djihadistes". Trois jours auparavant, au moins 10 djihadistes présumés avaient été tués plus au nord, à moins d'un kilomètre de la frontière algérienne, lors d'un raid aérien et au sol des forces françaises visant le groupe Ansar Dine du Malien Iyad Ag Ghaly, allié à Al-Qaïda, selon des sources sécuritaires concordantes. Selon la ministre des Armées, Florence Parly, citée par Le Parisien, les militaires français ont "neutralisé" un total de 450 djihadistes depuis l'été 2014, dont 120 tués et 150 remis vivants aux autorités maliennes au cours des douze derniers mois. Les troupes françaises ont encore arrêté jeudi quatre djihadistes présumés dans le cadre d'une opération visant à "neutraliser" l'EIGS dirigé par Adnan Abou Walid Sahraoui. Ce groupe se réclamant de l'organisation Etat islamique (EI) a revendiqué ces derniers mois une série d'attaques dans le Sahel, notamment contre Barkhane début janvier au Mali. Deux groupes armés signataires des accords de paix de 2015 au Mali, le Groupe d'autodéfense touareg Imghad et alliés (Gatia, pro-gouvernemental) et le Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA, ex-rébellion), "travaillent aux côtés des Français pour neutraliser" Adnan Abou Walid Sahraoui et ses hommes, selon une source militaire malienne. (Belga)

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