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Mondiaux: une victoire de Coleman sur le 100 m? "Bon pour l'athlétisme", estime Coe

Le président de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) Sebastian Coe a apporté son soutien jeudi au sprinteur Christian Coleman, récemment épinglé pour trois manquements à ses obligations de localisation antidopage, déclarant qu'une victoire de l'Américain sur le 100 m des Mondiaux, samedi à Doha, serait "bon" pour la discipline.

Interrogé pour savoir si un éventuel sacre de Coleman (23 ans) serait une bonne chose pour l'athlétisme, Coe a répondu par l'affirmative.

"Oui, ce serait bon pour le sport si Christian Coleman venait à gagner le 100 m, mais ce sera une course très serrée", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse conjointe avec le comité d'organisation des Championnats du monde, à la veille de l'ouverture de la compétition au Qatar.

Coe en a profité pour défendre le principe de la localisation des athlètes dans la lutte antidopage.

"Je veux être clair à ce propos. Il y a un certain nombre de sujets auxquels nous devons être fermement attachés. Le système de localisation est une partie très importante de l'écosystème. Tous les athlètes en comprennent le sérieux. Un test manqué devrait les alerter (...) mais nous devons également protéger très sérieusement la réputation des athlètes", a-t-il affirmé.

Menacé d'une sanction pour trois manquements à ses obligations de localisation pour des contrôles antidopage, Coleman a été blanchi par l'Agence antidopage américaine (Usada). L'Américain, vice-champion du monde (2017) et l'homme le plus rapide de la planète depuis la retraite d'Usain Bolt, a bénéficié d'une erreur commise par l'Usada dans la date d'enregistrement du premier de ses trois manquements.

L'instance américaine avait initialement indiqué que Coleman avait contrevenu aux règles de localisation le 6 juin 2018, lorsqu'elle l'a constaté.

Mais la date a finalement été avancée au 1er avril 2018, au début du trimestre, lorsque l'athlète transmet ses information de localisation, comme le veut le règlement. Les deux autres manquements de Coleman ayant eu lieu en janvier puis en avril 2019, le délai d'un an a été dépassé pour quelques jours et il n'a pas pu être sanctionné.

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