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Réchauffement climatique: pour se faire entendre quand on vient d'une île du Pacifique, il faut se faire voir (photos)

Pour parler de la menace du changement climatique, le ministre des Affaires étrangères de Tuvalu a choisi d'allier les images aux mots. Il s'est exprimé derrière un podium... de l'eau de mer jusqu'aux genoux.

Des images obtenues par Reuters ont montré le ministre de la Justice, de la Communication et des Affaires étrangères de Tuvala, Simon Kofe, s'adressant à des caméras dans l'eau de mer vendredi 5 novembre, tout en faisant une déclaration préenregistrée à la réunion des Nations Unies sur le climat sur l'élévation du niveau de la mer affectant les pays du Pacifique, comme Tuvalu.

L'enregistrement a été tourné par le diffuseur public TVBC à l'extrémité de Fongafale, le principal îlot de la capitale de Funafuti, et sera diffusé lors d'un événement parallèle au sommet de la COP26 à Glasgow mardi 9 novembre, a déclaré un responsable gouvernemental.


Les insulaires du Pacifique menacés par l'élévation du niveau de la mer ont du mal à se faire entendre au sommet de Glasgow alors que la pandémie de COVID-19 étouffe les voyages de l'autre côté de la Terre. Seuls trois dirigeants du Pacifique -Palau, Fidji et Tuvalu- se sont rendus aux pourparlers sur le climat de la COP26 des Nations Unies en Écosse pour faire des discours pour faire pression en faveur de réductions importantes des gaz à effet de serre par les principaux émetteurs, Chine et États-Unis en tête.

Les pourparlers de Glasgow tentent de maintenir en vie l'objectif le plus difficile de l'accord de Paris sur le climat de 2015 : limiter le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Les températures de surface mondiales ont déjà augmenté d'environ 1,2°C.

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