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Snowboard: Shaun White assure quasiment sa sélection pour les Jeux de Pékin

La star du snowboard Shaun White, triple champion olympique en halfpipe, a pratiquement assuré sa sélection pour les Jeux de Pékin, jeudi, en se qualifiant pour la finale d'une épreuve de coupe du monde, à Laax en Suisse.

White a terminé cinquième des qualifications, tandis que Chase Blackwell, son rival pour le 4e et dernier billet à composter pour les JO, a été éliminé. La conséquence comptable est que le "Red Zeppelin", qui était avant cette épreuve le quatrième Américain le mieux classé au classement mondial, ne peut plus être rattrapé par Blackwell, qui était cinquième.

Or les États-Unis doivent sélectionner quatre snowboardeurs en halfpipe sur la base des performances de chacun. Ce critère est donc rempli par White, alors que pour l'heure seul Taylor Gold est certain d'aller à Pékin, après être monté sur le podium lors d'une épreuve de qualification directe, au Colorado le mois dernier.

Chase Josey et Lucas Foster qui devancent White, devraient également être sélectionnés par les entraîneurs américains. Leur liste sera connue au plus tard le 21 janvier.

Ces derniers peuvent user de leur pouvoir discrétionnaire pour attribuer le 4e accessit. Qui aurait pu de toute façon échoir à White, au regard de son statut de légende d'un sport qu'il a popularisé comme personne.

Néanmoins, la star de 35 ans ne s'est pas montrée très en forme cet hiver. Il a d'abord échoué à la 8e place de l'épreuve disputée en décembre dans le Colorado, puis a renoncé à disputer la finale d'une autre compétition à Mammoth Mountain (Californie) le week-end dernier, après une chute. Et entre-temps il a contracté le Covid.

"Il veut juste continuer à travailler dur et à s'améliorer. Il espère que la place qu'il occupe actuellement est solide et qu'il pourra être nommé dans l'équipe", avait alors expliqué le coach principal de l'équipe américaine Mike Jankowski.

C'est la raison pour laquelle White a pris la décision de dernière minute de se rendre en Suisse pour cette épreuve de Coupe du monde, en espérant convaincre les entraîneurs qu'il peut tenir son rang.

La finale de samedi pourra à ce titre lui permettre de se jauger, face au Japonais Ayumu Hirano et à l'Australien Scotty James, qu'il avait devancés sur le podium à Pyeongchang en 2018.

Egalement sacré en 2006 à Turin et en 2010 à Vancouver, il rêve d'un quatrième titre pour ce qui serait sa cinquième et dernière olympiade.

./nip/smr

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