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USA: la police ne protège pas les manifestants des violences, dénonce Amnesty

(Belga) Les organes chargés de l'application des lois aux États-Unis ne facilitent pas l'exercice du droit fondamental à la liberté de réunion pacifique et ne protègent pas les manifestations et les contre-manifestations des interventions violentes de groupes armés, notamment, indique Amnesty International dans un rapport publié vendredi.

Depuis l'homicide de George Floyd par un policier en mai 2020, les États-Unis ont été le théâtre de milliers de manifestations et contre-manifestations. Cependant, dans les quelque 200 cas où des violences se sont déroulées entre des participants de manifestations opposées, les forces de police n'avaient, selon Amnesty, bien souvent pas pris de mesures préventives pour éviter que des rassemblements pacifiques ne soient perturbés, ni protégé les manifestants des attaques violentes qui ont eu lieu. Les discours, les politiques et les pratiques du gouvernement Trump ont semblé encourager la prévalence de groupes armés agressant illégalement des manifestants et des contre-manifestants, note encore Amnesty. Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme, les organes chargés de l'application des lois ont souvent manqué à leurs obligations en ne déployant pas des policiers formés en nombre suffisant pour faire face à des violences potentielles ou en ne séparant pas les manifestations des contre-manifestations et en apaisant pas les tensions, le cas échéant, pour éviter des confrontations violentes. Ils ont aussi failli à interdire et à empêcher les menaces de violence émanant de groupes et d'individus armés lors de rassemblements pacifiques, à faire cesser les actes de violence en intervenant dans les conflits entre manifestants et contre-manifestants et à distinguer les sujets violents des acteurs non violents dans les réponses aux actes de violence, notamment en évitant de disperser des rassemblements restant globalement pacifiques. (Belga)

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