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À Bruxelles, 250 personnes manifestent contre les violences faites aux femmes (photos)

Quelque 250 personnes se sont retrouvées dimanche à la mi-journée à Bruxelles, devant la gare centrale, pour manifester contre les violences faites aux femmes. Des actions similaires avaient lieu, à trois jours de la journée internationale dédiée, dans d'autres villes du pays.

La mobilisation fait suite à l'appel de la plateforme Mirabal, réunissant des dizaines d'organisations de la société civile. Crise sanitaire oblige, elle se répartissait dans cinq villes du pays et non uniquement à Bruxelles comme d'habitude. Les personnes mobilisée sur le Carrefour de l'Europe arboraient pancartes et banderoles sur lesquelles on pouvait lire "Un monde sans violence envers les femmes est possible", "Femmes cherchent justice désespérément" ou encore "La terreur se cache à la maison".


Des croix symbolisant les victimes

Vingt-et-une croix mauves ont également été déposées sur la place, symbolisant les 21 victimes de féminicides déjà recensés cette année. Mirabal souligne que la situation des femmes vivant dans la pauvreté, avec un handicap ou dans une situation de logement précaire est encore plus dangereuse. Des mesures ont été prises au niveau des communautés et des Régions telles que des lignes d'écoute et des places en foyers, mais il s'agit de solutions temporaires, estime Mirabal. La plateforme appelle les autorités à mener une politique proactive et suivie pour lutter contre ces violences.


Un plan adopté par le gouvernement belge

Le gouvernement a adopté le plan contre les violences intrafamiliales proposé par la secrétaire d'État à l'Égalité des Chances et des Genres, Sarah Schlitz (Ecolo). Ce plan intervient à un moment clef, puisque les violences au sein des foyers ont augmenté depuis le premier confinement. C'est le cas chez nous, mais aussi en France. Nous vous parlions d'ailleurs aujourd'hui de l'histoire d'Asma, cette jeune femme qui a vécu quotidiennement les violences de son mari durant le confinement.

Sur le plateau de C'est pas tous les jours dimanche, Sarah Schlitz a exposé trois éléments mise en place pour aider les victimes.


 

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