Accueil Actu

Cinq personnes arrêtées judiciairement lors des violences à Bruxelles: voici les faits qui leur sont reprochés

La police a arrêté 81 personnes vendredi dans le cadre de la manifestation des gilets jaunes qui s'est déroulée à Bruxelles. Septante-six d'entre elles ont fait l'objet d'arrestations administratives tandis que les cinq autres (et non six, comme d'abord annoncé) ont été arrêtées judiciairement, indique samedi Ilse Van de keere, porte-parole de la zone de police de Bruxelles Capitale-Ixelles.

Cinq et non six personnes, comme annoncé précédemment, ont fait l'objet d'arrestations judiciaires dans le cadre de la manifestation des gilets jaunes qui s'est déroulée vendredi à Bruxelles. Deux d'entre elles ont été mises samedi à la disposition des autorités judiciaires.

A ce stade, le Parquet de Bruxelles confirme l’arrestation judiciaire de 5 personnes:

- une personne suspectée d’avoir commis des faits de port d’arme (il s’agissait de lames de rasoir qui n’ont pas été exhibées). Elle a été relaxée après son audition devant les services de police.

- une personne suspectée de dégradations volontaires. Elle a été relaxée après son audition devant les services de police

- une personne arrêtée en possession de produits stupéfiants s’est vue remettre une convocation pour une audition ultérieure par les services de police.

Deux autres personnes ont, quant à elle, été mise à disposition du Procureur du Roi ce samedi 1er décembre 2018 :

- un majeur F.E., né en 1981, suspecté d’avoir commis des faits de coups et blessures volontaires avec incapacité de travail envers un agent de la force publique et rébellion. Il a été auditionné par le Procureur du Roi qui lui a remis une convocation à comparaître le 4 janvier 2018 devant le tribunal correctionnel.

 - un mineur, né en 2000, suspecté d’avoir commis des faits de dégradations volontaires et d’incendies volontaires (faits commis envers deux véhicules des force de l’ordre). Le Procureur du Roi a saisi le juge de la jeunesse afin de prendre les mesures adéquates dans la cadre de la loi sur la protection de la jeunesse de 1965.

"Il convient de préciser que l’enquête est toujours activement en cours (notamment l’analyse des caméras de vidéos surveillance) afin d’identifier les suspects d’infractions commises dans le cadre de la manifestation de ce vendredi 30 novembre 2018", précise Denis Goeman, substitut du procureur du Roi de Bruxelles.


Vendredi soir vers 20h30, trois gilets jaunes se sont encore emparés de chevaux de frise et les ont installés rue Royale, place des Palais et place Royale, bloquant ainsi cinq trams et trois bus. Les trois auteurs ont été interpellés. Au cours des différentes actions des gilets jaunes qui se sont tenues plus tôt dans la journée en divers points de la capitale, deux véhicules de police ont été incendiés. Les principaux dégâts occasionnés à la voirie ont été constatés à l'angle des boulevards du Régent et Lambermont, ainsi qu'à celui du boulevard du Régent et de la rue de la Loi. Des pavés ont été arrachés sur plusieurs mètres carrés pour servir de projectiles. Des panneaux de signalisation ont également été arrachés pour servir de projectiles ou de barricades, de même que du matériel de chantier.

"Comme lors des émeutes de novembre 2017, nous allons à nouveau mettre en place une task force judiciaire afin d'identifier les suspects sur base des images dont nous disposons. Un appel sera bientôt lancé afin de demander aux personnes qui disposent d'images des troubles, de nous les envoyer à l'adresse zpz.polbru.info@police.belgium.eu", précise Ilse Van de keere.

À lire aussi

Sélectionné pour vous