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Les migrants du parc Maximilien délogés pour le Tour de France: "Plus je le démentirai, plus les gens diront qu'il y a quelque chose de caché"

Malgré l'évacuation et l'ouverture de nouvelles places d'accueil pour quelques semaines, Philippe Close, le bourgmestre (PS) de Bruxelles affirme qu'il n'y a aucun lien avec le passage très attendu de la plus grande épreuve cycliste au monde.

La décision d'évacuer le parc Maximilien des migrants qui y passent la nuit n'a rien à voir avec le prochain passage du Tour de France, a affirmé mardi matin, sur BEL RTL, le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS).

"C'est une info fausse, mais comme toutes les 'fake news', vous avez beau la démentir, à un moment donné, tout le monde y croit. Et je vais vous dire: malheureusement, il y aura des migrants au parc Maximilien. Et je ne dis pas ça à cause du Tour de France, mais parce que leur place est dans un lit et pas dans un parc", a-t-il répondu à Fabrice Grosfilley.

Et la descente de police, avec les chiens, c'est un fait, non ?

"Il y en aura encore (des descentes de police). La police de Bruxelles va partout. Et il n'y a pas une commune dans ce pays qui en fasse autant pour suppléer à la carence du fédéral. C'est nous qui trouvons les bâtiments pour la plateforme citoyenne, qui les louons et les entretenons".

Donc, aucune volonté de déplacer les migrants avant l'arrivée du Tour de France ?

"Absolument aucune. Et tout ça vient aussi de la volonté d'évacuer la gare du Nord. Ce qui fait qu'aujourd'hui, ceux qui étaient à l'abri dans la gare du Nord, sont dehors. Il ne faut pas oublier. C'est donc un amalgame un peu idiot, je ne peux que le démentir, mais je crois que plus je le démentirai, plus les gens diront qu'il y a quelque chose de caché".

L'évacuation du parc a été possible lorsque la Région a ouvert 90 places sur le site géré par la Samusocial rue Royale. Mais ces places resteront-t-elles ouvertes au-delà du mois de juillet ?

"Comme la Région est en affaires courantes, nous avons garanti la subvention de la Région, car il fallait trouver un espèce de crédit-pont. La Région a pris des mesures pour financer certains centres jusque fin août. Mais le problème est qu'on ne peut pas dire non plus que le Fédéral ne va plus jamais agir dans ce domaine. J'espère bien (que l'Etat prenne mieux en charge le problème)".

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