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Rumeurs infondées de viol à Schaerbeek: les parents de la fillette croient désormais la version des médecins

Les parents de la fillette de 4 ans qui fréquente l'école 1 de Schaerbeek croient maintenant aux conclusions du médecin légiste selon lesquelles leur fille n'a pas été maltraitée. C'est ce que leur avocat a confié.

Les parents et le médecin légiste se sont réunis hier pour discuter des résultats de l'examen médical. Il ressort de ce rapport que la jeune fille est atteinte d'une maladie rare, à la suite de laquelle du sang a été trouvé dans sa culotte. Elle n’a donc pas été abusée. C'est une certitude absolue. C'est suite à cette entrevue que les parents de la fillette, après avoir eu toutes les explications, ont été convaincus par la version du corps médical.

"Une petite maladie pas très grave"

Une version qui a été confirmée par l'avocat des parents à notre journaliste Arnaud Gabriel. "Ce qui était l'étape la plus importante pour nous, c'était hier. C'est le premier jour que l'on a eu un accès au dossier d'enquête. Ce qui nous a permis de vérifier que le travail avait été fait très correctement et rapidement par les policiers. Et dans un second temps, hier, la rencontre avec les médecins qui a duré plus de 2h. L'explication par rapport à ce dont souffrait la petite a mis un terme à l'inquiétude et aux angoisses bien compréhensibles des parents quant au fait qu'elle aurait été potentiellement victime d'une agression. Donc, aujourd'hui nous avons la certitude qu'elle n'a pas été victime d'une agression sexuelle", a déclaré Stéphane Jans, l'avocat de la famille 

"Elle souffre d'une petite maladie qui n'est pas très grave mais qui est extrêmement rare et pour laquelle il a fallu du temps avant que les médecins puissent poser un diagnostic", a ajouté l'avocat.



Mardi, des personnes étaient mobilisées devant l'école, en lien avec les suspicions d'abus sexuel sur cette enfant de 4 ans scolarisée dans l'établissement. Les événements avaient dégénéré, obligeant la police à intervenir pour disperser quelque 250 personnes, ne croyant pas à la version de la Justice, venues manifester leur colère. Par ailleurs, pour laisser le temps aux esprits de se calmer, le bourgmestre Bernard Clerfayt avait décidé, dans la foulée, de laisser l'établissement fermé ce jeudi et vendredi.

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