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Silvio raconte avoir été agressé et pris en otage à Anderlecht… pour un coup de klaxon

Deux automobilistes auraient été violemment agressés pour un coup de klaxon. Les faits se seraient déroulés jeudi à Anderlecht en région bruxelloise. Une des victimes aurait été tabassée avec une barre de métal, l'autre aurait été prise en otage durant plusieurs heures.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, Silvio rentrait d’une soirée du personnel avec son collègue Jonathan.  Sur leur chemin, un véhicule leur aurait coupé la route. "Il allait carrément nous rentrer dedans, explique-t-il au micro de RTL INFO. Mon collègue a klaxonné en disant: calme-toi. J'ai dit à mon collègue: On y va. Et la voiture a commencé à nous suivre"

Selon lui, une course-poursuite s'est lancée entre les deux véhicules. Dans la foulée, le conducteur aurait appelé une connaissance dans le but de bloquer la voiture de Silvio et Jonathan. Les deux collègues auraient alors été encerclés. "La personne de la voiture est sortie et a commencé à remercier l'autre personne de nous avoir bloqués. Cette deuxième personne est sortie, a ouvert la portière. Ils m'ont sorti de la voiture et ont commencé à frapper sur mon collègue."

On est vraiment dans le surréalisme total

Jonathan présente sur le corps de nombreuses ecchymoses. Alors qu’il est frappé, son collègue Silvio aurait été pris en otage pendant plus de deux heures. "On m'a obligé à rentrer dans une voiture et on m'a profané des menaces pendant plus de deux heures sur la route."


Jonathan, collègue de Silvio

"On est vraiment dans le surréalisme total, explique l'avocat de Silvio, Christophe Dielis. Il y a vraiment une disproportion par rapport aux événements. On a un problème de roulage au départ, puis on a des coups et blessures, ce qui est déjà énorme, mais en plus une séquestration de mon client pendant deux heures. On l'a trimballé partout."

Une enquête judiciaire a été ouverte. Deux suspects sont actuellement recherchés. "Le procureur du roi a demandé au juge d'instruction de les placer sous mandat d'arrêt au cas où ils sont interpellés, affirme Denis Goeman, susbistut du procureur du roi du Parquet de Bruxelles. Il faut savoir que l'un d'eux est bien connu des autorités de police et de justice, notamment pour des condamnations antérieures."

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