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Contrairement au tribunal, la cour a estimé que les deux préventions étaient établies mais elle a revu la somme détournée, estimée à 21.080,04 euros, contre 30.000 euros auparavant. Un montant que devra rembourser Nathan aux héritiers d'un homme chez qui il travaillait en tant qu'aide-ménagère.
Celui qui s'appelait Nathalie à l'époque des faits reprochés a été licencié en mai 2013. Sa remplaçante avait découvert qu'il ne restait que quatre euros sur le compte de la victime, laquelle possédait encore plus de 30.000 euros sur son compte un an plus tôt.
Outre d'importants retraits et transferts bancaires, des achats de carburant ont été constatés alors que l'octogénaire n'avait pas de véhicule. Des donations avaient suscité également la curiosité des enquêteurs.
Nathalie avait été acquittée par le tribunal au bénéfice du doute. Pour la cour, certains éléments du dossier répressif, pris dans leur ensemble, constituent cependant un faisceau d'éléments précis et concordants qui permettent d'établir l'intention frauduleuse. De plus, la cour a rejeté les déclarations du prévenu selon lequel la victime voulait déshériter ses enfants. Si tel était son souhait, l'octogénaire aurait pu rédiger un testament, a-t-elle noté.