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Les radars mobiles plus fréquemment dégradés que les fixes: les amendes peuvent varier de 500 à 30.000 euros

En province de Hainaut, les radars font très souvent l'objet de dégradations, et tout particulièrement ceux qui sont mobiles. A Mellet, dans la commune de Les Bons-Villers, des tags ont été griffonnés sur un radar fixe pour l'empêcher de fonctionner. Cet acte malveillant est isolé selon la police locale. Les riverains l'ont interpellée en grand nombre pour signaler les dégradations. Christian Marit, Chef de corps de la zone de police Brunau se veut rassurant:  "Ça sous-entend que tous les habitants du coin , dirons-nous, sont très contents d'avoir ce type de matériel pour limiter la vitesse et augmenter la sécurité des citoyens".

Le chef de corps nous montre une maison éventrée par une voiture qui roulait trop vite. Un accident qui aurait pu être évité avec la présence d'un radar. "Ce sont des actes malveillants pour quelques-uns qui ne veulent ne pas respecter la sécurité routière et la vitesse. Il faut savoir que nous les réparons relativement vite et nous sommes d'autant plus contents que ça soit non seulement vite réparé mais de leur utilité."

La fréquence de ces dégradations varie d'une installation à une autre. Cinq cas avérés depuis 2018 selon le SPW pour les installations fixes. Ce sont les installations mobiles comme les Lidars qui sont le plus souvent visées.

C'est le constat établi par Charlie Fourneau, directeur des opérations de Securoad, une entreprise spécialisée dans la conception et la réparation de radars: "On a eu énormément de vandalisme en tout cas pendant la crise des gilets jaunes et même aujourd'hui, on doit tourner à 3, 4 cas de vandalisme mensuels sur les Lidars.  Pendant la crise des gilets jaunes, c'est les Lidars qui ont été les plus impactés et on s'est retrouvé à énormément plus de cas, c'est-à-dire qu'on sortait plutôt trois, quatre fois par semaine".

La dégradation la plus fréquente est de la peinture, mais les auteurs de ces actes peuvent aller beaucoup plus loin et dégrader les appareils.

Les auteurs de telles dégradations peuvent écoper d'une amende pénale et devront assumer le coût des réparations: entre 500 euros pour le nettoyage d'un tag à 30.000 euros, si des pièces internes ont été touchées.

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