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Dans cette école du centre-ville de Liège, la double file est devenue la norme. Ce matin, il n’y a plus aucune vraie place. "La policière m’a juste demandé de me garer plus loin, comme ça je laisse les autres entrer normalement", explique une maman qui essaye aussi de placer son véhicule en double file.
Au milieu des feux clignotants, il faut trois policiers pour faire le ménage, l’endroit est sensible. Une maman résume la situation: "C’est le bordel, il y a trop de trafic".
"Il faut venir tous les jours. Si vous restez absent un jour ou deux c’est l’anarchie. Ils font n’importe quoi", souligne Nadine Bada, inspecteur de quartier à la police de Liège.
"C'est l'anarchie"
Pour éviter tout ce stress, il y a pourtant des solutions simples. Comme celle qu’a choisie une autre mère: "Quand on vient en voiture, c’est une catastrophe. Il vaut mieux prendre le bus", dit-elle.
Pour tenter de gérer au mieux l’espace disponible, il faut rationaliser le temps. La consigne est claire, il y a une tolérance pour le parking sauvage, mais seulement pour deux minutes maximum.
"Comme elle commence la première maternelle, deux minutes ce ne sera pas suffisant. Je ne sais pas comment je vais faire, je vais sûrement devoir tricher", s’amuse une maman.
A l’intérieur de l’école, la police tente de rappeler les parents automobilistes à l’ordre. La plupart de ceux-ci sont en double file depuis plus de 10 minutes. "C’est très compliqué. Mais maintenant, je vais retenir leurs visages et la prochaine fois ils n’auront plus cette chance-là", confie à notre journaliste, l'inspecteur.
Dès demain, les PV pourraient tomber
Les habitants du quartier, sans enfant et parqués correctement, apprécient modérément, surtout quand ils doivent aller travailler. Et leur patience a des limites, les esprits s’échauffent.
De l’énervement, du stress, et la police qui tente de calmer le jeu, c’est (presque) une rentrée normale. Côté stationnement, les parents sont désormais prévenus, les PV pourraient tomber dès demain.