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Seraing: une petite fille de 2 ans, gravement blessée à la tête après avoir été touchée par un tir au pistolet

A Seraing, une petite fille de 2 ans lutte pour rester en vie. Son frère de 5 ans lui a tiré dessus avec un pistolet vendredi soir alors que ses parents passaient une soirée en famille chez des amis. Ce geste est à priori accidentel. Selon le procureur de division de Liège, Damien Leboutte, l'arme semblait rangée dans une boîte fermée à clé comme le prévoit la loi. Elle appartenait à un ami des parents, tireur sportif et autorisé à la détenir chez lui. Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'accident.

Aucun adulte n'était dans la pièce au moment du drame. Ils ont été alertés par le bruit de l'arme. Tous se sont précipités vers les enfants. Ils ont d'abord cru à une chute de la fillette. Et puis, ils ont vu le pistolet et compris qu'une balle avait été tirée. La fillette a été emmenée à l'hôpital dans un état critique. Son pronostic vital était toujours engagé ce dimanche. Le parquet de Liège a ouvert une enquête. Reste à déterminer comment l'enfant a eu accès à cette arme.

Ce lundi matin, dans le quartier où se sont produits les faits. Rares sont ceux qui souhaitent témoigner. Ils ont peur d'éventuelles représailles, nous murmure-t-on. La famille d'origine serbe chez qui les faits se sont passés, serait connue de la justice. 

Marie-Renée, une voisine, accepte de témoigner: "Je fumais une cigarette. J'ai vu de nombreux policiers, j'ai cru qu'il y avait une bagarre. Je trouve cela malheureux d'avoir des armes chez soi. Les gens ne devraient pas avoir des armes, surtout avec des enfants."

Désiré, un autre voisin, a déjà entendu des coups de feu en bas de la rue. "Il y a une quinzaine de jours, j'ai entendu des coups de feu. Apparemment, le monsieur était mêlé à des histoires.."

La ville de Seraing va prendre en charge la famille de la petite fille, comme l'explique Alain Decerf (PS), premier échevin de la ville de Seraing: "Nous allons envoyer un assistant social sur place pour voir comment cela se passe au niveau de la famille. La famille est en plein désarroi. Cela nous semble important d'y envoyer une aide et qu'elle soit prise en charge par les services sociaux."

Les parents de la fillette, eux, ne sont pas connus de la justice.

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