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Trois jours après l'instauration de l'obligation du port du masque à Andenne, le bourgmestre Claude Eerdekens fait marche arrière

Nous vous en parlions en début de semaine : le 2 juin, une ordonnance communale imposait aux Andennais de porter le masque dans cinq situations : à l'occasion des cérémonies religieuses et civiles lors des mariages et des enterrements, dans les cimetières, dans commerces et marchés, et dans les services administratifs de la ville d'Andenne.

La décision avait été prise par le Collège communal sur base de demandes des commerçants, affirme le bourgmestre. "Eux-mêmes se protègent avec un masque mais ils n'ont pas l'autorité pour l'imposer aux clients. Ils risquaient de perdre de la clientèle s'ils tentaient de l'imposer eux-mêmes, donc ils nous l'ont demandé", déclare Claude Eerdekens.

"Il veut punir d'une amende de 300€ les personnes ne portant pas de masque dans les commerces. Est-ce légal ? Est-ce à lui d'imposer ces amendes et ce règlement ?", nous a interrogé Muriel via le bouton Alertez-nous.

Cette ordonnance, décidée par le Collège communal le vendredi 29 mai, a été mise en application dès le 2 juin (puisque le 1er était un jour férié). Et sur les 48 heures de mise en application, aucun procès-verbal n'a été dressé, nous précise le maïeur. Il prévoyait en effet une amende administrative pouvant aller jusque 350 euros pour toute personne ne portant pas son masque dans les 5 situations décrites dans l'ordonnance du Bourgmestre.  

Assouplissement des mesures

Entre-temps, mercredi, un Conseil national de Sécurité ayant pris de nouvelles décisions quant à la poursuite du déconfinement, Claude Eerdekens a adapté les situations dans lesquelles le port du masque est obligatoire à Andenne.

"J'ai levé ce jeudi matin la mesure imposant le port du masque dans les commerces étant donné la réouverture de l'horeca à partir de lundi. On ne va pas prendre un verre ou manger avec un masque, donc ce n'est plus logique de maintenir cette mesure dans les commerces", explique le bourgmestre.

Il en va de même pour la fréquentation des cimetières : "On lève aussi la mesure pour les enterrements puisqu'on est en plein air", précise-t-il.

L'obligation du port du masque ne concerne donc plus que les mariages et la fréquentation de l'administration communale.  Le maïeur souhaite protéger le personnel de la ville, en contact direct avec des citoyens potentiellement porteurs du coronavirus.  

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