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La chienne de Stéphanie tuée d'une balle dans la tête à Emines: "Je veux retrouver qui a fait ça!"

Stéphanie, une habitante d'Emines dans la commune de La Bruyère, est propriétaire d’un grand terrain où elle élève des chevaux de sport et où ses deux chiens pouvaient courir en totale liberté. Le domaine est clôturé, mais il arrivait que Bianca, un Atika Inu au pelage blanc, et Wouffi passent sous les fils pour aller se promener près des ruisseaux: "Ils y allaient régulièrement, c’est à 300 mètres de chez moi. Je les voyais souvent revenir trempés tôt le matin et tard le soir", raconte leur maîtresse. Mais, jeudi dernier au soir, Wouffi est rentré seul.

La maîtresse ne s’inquiète pas tout de suite, ce n'est pas la première fois. Mais vendredi, Bianca ne réapparait pas. Samedi matin, Stéphanie doit se résoudre à prévenir la police et bombarde elle-même les réseaux sociaux d’avis de recherche. "Elle est pucée et stérilisée. Tout le monde la connait, même la police. C’est impossible qu’on ne la retrouve pas", pense-t-elle. Dimanche, le coup d'un fil d'un ami suscite son inquiétude: "Il a vu mes appels Facebook et il a une mauvaise nouvelle à m’annoncer: jeudi soir vers 22h30, il a entendu deux coups de feu pas loin de chez moi." Les craintes de la jeune femme s'avèrent fondées. La famille "fouille partout" et le jeune fils de Stéphanie finit par retrouver Bianca sur le bord d’une route dans un champ de blé. Elle est morte, une balle dans la tête. Secouée par le drame, Stéphanie a joint notre rédaction via le bouton orange Alertez-nous.

Selon l’autopsie de la vétérinaire, la chienne a été abattue par un fusil de chasse à moins de 6 mètres, nous rapporte Stéphanie. Mais, autour du cadavre de l'animal, rien n’a bougé, nous explique-t-elle. Pas de trace de sang, pas de blé plié, le chien ne semble pas avoir été tué à l'endroit où il a été retrouvé : "Le collier avait été enlevé et jeté sur elle, se désole notre interlocutrice. Elle a dû être déplacée", déduit-elle.

Stéphanie a porté plainte contre X : "Je veux retrouver qui a fait ça, on avait déjà menacé de 'plomber' mon chien."

Yves Depas, le bourgmestre de La Bruyère se désole de la situation. Élu en octobre, il occupait une fonction d'échevin auparavant. Et il n’a jamais vu ça : "Un chien tué par un fusil de chasse, c’est quand même incroyable. C’est vrai que le chien partait souvent en balade hors de la propriété. Des promeneurs avaient déjà contacté la dame pour la prévenir. Donc la police enquête, que ce soit un chasseur vengeur ou autre. La commune ne peut pas accepter que quelqu’un fasse justice lui-même. Tout le monde regrette l’incident. On est dans l’attente du rapport", dit-il.

Du côté de la police, on en souhaite pas communiquer à ce stade.

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