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Une famille s’installe dans leur maison et change les serrures: le terrible cauchemar d’un couple de retraités

Un couple de septuagénaire a eu la mauvaise surprise de découvrir que des squatteurs occupaient leur maison.

Henri Kaloustian fulmine. Depuis quelques jours, ce retraité lyonnais vit en effet une mésaventure particulièrement pénible. Après parcouru 400 kilomètres pour rejoindre sa résidence secondaire de Théoule-sur-Mer, dans les Alpes maritimes (au sud-est de la France), il a découvert que sa maison était occupée par un couple avec deux enfants. En leur absence, ces inconnus ont changé les serrures et le contrat d’électricité.

"Je n'ai pas pu monter chez moi, ils m'en ont empêché. Le squatteur est descendu et m'a empêché de monter chez moi", raconte Henri à LCI. "C'est une violation de domicile, je veux que vous me rendiez ma maison…", aurait tonné le Lyonnais. En vain. Les squatteurs l'auraient même menacé de faire appel à "des gens avec des kalachnikovs", témoigne Henri Kaloustian sur CNews.

Ces squatteurs, visiblement bien informés, ont fait valoir qu’il fallait désormais attendre une décision de justice. Comme ils ont occupé les lieux depuis plus de 48 heures, la loi française les protège en effet d’une expulsion immédiate.

Stupéfait, Henri Kaloustian, 75 ans, a dû dormir dans sa voiture, "en face de la maison en les regardant dîner sur la terrasse", précise-t-il.

Le couple a contacté la mairie pour faire expulser les squatteurs. À sa grande surprise, les autorités municipales n’ont rien pu faire. "Au bout de 48 heures, vous avez du mal à les expulser. Il faut passer par toute une procédure juridique où on vous demande de prouver votre droit de propriété, enfin différents papiers administratifs qui n'ont même plus de sens", explique Georges Botella, le maire de Théoule-sur-Mer.

Henri Kaloustian et sa femme ont déposé plainte et attendent que le procureur de la République s'empare de leur dossier. "Je repars pour Lyon. Il est hors de question que je dorme à l'hôtel ou dans ma voiture comme précédemment, nous reprenons la route", enrage le retraité.

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