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Jane Birkin: les causes de son décès révélées

Jane Birkin est morte à l'âge de 76 ans, retrouvée sans vie le 16 juillet à Paris, après avoir marqué de son empreinte la chanson et le cinéma. Selon une source policière, Jane Birkin a été retrouvée morte à 11h40 par une aide-soignante venue à son domicile.

Le lendemain de son décès, les filles de la chanteuse Jane Birkin, Charlotte Gainsbourg et Lou Doillon, ont salué la "bataille acharnée contre la maladie" menée par leur mère. "Jane Birkin s'en est allée après 16 ans d'une bataille acharnée contre la maladie. Depuis son AVC en septembre 2021, sa famille et le merveilleux personnel soignant ont été à ses côtés nuits et jours", écrivent-elles.

"Depuis quelques jours, elle marchait de nouveau, était motivée de reprogrammer son Olympia et avait décidé de reprendre son indépendance. Ce premier soir seule aura été le dernier. Elle l'avait décidé". ajoutent-elles dans ce texte transmis par Olivier Gluzman, manager de l'artiste.

Selon Paris Match, l'artiste a été emportée par un nouvel AVC. "Elle trouve Jane inanimée dans un fauteuil. Un nouvel AVC lui a cette fois été fatal", écrit le journal dont les propos ont été relayés par Gala.

L'annonce du décès de la star a provoqué l'émoi. "Parce qu'elle incarnait la liberté, qu'elle chantait les plus beaux mots de notre langue, Jane Birkin était une icône française", a écrit sur Twitter le président Emmanuel Macron. Cette Londonienne d'origine, naturalisée française, avait récemment fait part de problèmes de santé qui l'avaient obligée à annuler des concerts.
Elle était apparue affaiblie en février lors de la cérémonie des César, les récompenses du cinéma français, aux côtés de sa fille, l'actrice et chanteuse Charlotte Gainsbourg, et de sa petite-fille Alice.

Le public l'appréciait pour sa sensibilité, soulignée par le délicat accent britannique qu'elle a conservé toute sa vie.

Sheila, Patrick Bruel, Benjamin Biolay, Clara Luciani, Juliette Armanet ont eux aussi salué sa mémoire. "Quand on est aussi jolie, aussi fraîche, aussi spontanée, avec une voix d'enfant, on n'a pas le droit de mourir", a dit l'actrice Brigitte Bardot dans une déclaration transmise à l'AFP, saluant une artiste "éternelle dans nos coeurs".

"Je suis très affectée", a déclaré sur RTL France Françoise Hardy, qui "pense à ses filles et à sa famille qui étaient tout pour elle".

Le milieu de la mode saluait aussi dimanche la mémoire de celle qui a donné son nom à un sac de la marque Hermès. "Nous perdons une amie chère (...) une artiste à part entière, engagée, ouverte et curieuse", a écrit le groupe dans un communiqué. Le créateur de Balmain, Olivier Rousteing, a évoqué la disparition d'une "icône", dont le style alternant entre bohème-chic et tenues sexy était une source d'inspiration.

Au cinéma, Jane Birkin a été vue dans "Blow up" d'Antonioni, Palme d'or 1967, puis dans "La Piscine" avec Romy Schneider et Alain Delon en 1969, avant de s'affirmer avec des réalisateurs comme Agnès Varda, Michel Deville, Bertrand Tavernier.

La relation avec Gainsbourg, qu'elle a connu sur un plateau de tournage en 1968, a été déterminante. Et a fait du couple un duo mythique du Paris des seventies, mêlant passion, glamour et scandales. Lasse de ses excès, elle fuit leur appartement en 1981 avec ses filles Kate (née de son mariage avec John Barry) et Charlotte, et refait sa vie avec le cinéaste Jacques Doillon. Leur fille Lou Doillon a été vue dimanche après-midi se rendant dans l'appartement où est décédée la star.

Femme engagée

Longtemps après le décès de Gainsbourg en 1991, et en dépit d'épreuves dont la mort brutale de sa fille Kate Barry, en 2013, puis une leucémie longue à guérir, elle a toujours chanté l'oeuvre de Serge.

Jane Birkin était officier de l'Ordre de l'Empire britannique et, en France, commandeur de l'Ordre des Arts et des Lettres.
Mais elle a refusé la Légion d'honneur en 1989, estimant que "seuls des héros" devaient la recevoir, comme son père, David, officier de la Royal Navy qui avait transporté des résistants de Grande-Bretagne vers la France pendant la Seconde Guerre mondiale.
"Nous perdons une icône totale dont l'accent pouvait aussi bien nous murmurer les hymnes d'une époque que défendre ses engagements sur la scène internationale: la solidarité, l'accueil des migrants, la lutte contre l'extrême-droite, la liberté", a salué la ministre française de la Culture Rima Abdul Malak.

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