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Jamel Debbouze, un mort sur la conscience?

C’était le 19 janvier 1990. Ce jour-là Jamel Debbouze perd l’usage de son bras dans un accident de train. Et ce même jour, Jean-Paul Admette, le fils d’un célèbre chanteur réunionnais, lui, perd la vie. Il a 16 ans.

C’était le 19 janvier 1990. Ce jour-là Jamel Debbouze perd l’usage de son bras dans un accident de train. Et ce même jour, Jean-Paul Admette, le fils d’un célèbre chanteur réunionnais, lui, perd la vie. Il a 16 ans.

Que s’est-il exactement passé ? Dix-huit ans après, on l’ignore toujours. Mais le sujet reste des plus sensibles. Le biographe Bernard Violet revient sur ce qu'il nomme une « sale affaire » dans un ouvrage consacré à l’humoriste, « Jamel Debbouze, l’as de cœur ».



Rappel des faits

Jean-Paul, dit Popol, a été fauché par un train rapide Nantes-Paris, à la gare de Trappes, dans les Yvelines. Il roulait à 150 km/h. A ses côtés, Jamel Debouzze, qui lui perd l’usage de son bras. Quid des conditions du drame ?

Selon la famille Admette, Jamel a bel et bien « un mort sur la conscience ». Ils affirment que le jeune homme a poussé Popol, et le considèrent comme responsable du décès de leur fils : d’après eux, Jamel voulait voler son blouson.

A l’époque, les parents ont porté plainte. La justice a privilégié la thèse de l’accident.

En 2004, Jamel devait se rendre à la Réunion pour y donner un spectacle. Qu’il a annulé à la dernière minute. A ce moment, Michel et Marlène Admette avaient de nouveau pris la parole dans les médias pour y clamer sa version de la vérité. Ils préparaient même une manifestation en guise d'accueil... Selon eux, Jamel n’est pas venu parce qu’il "avait peur ». Peur d’affronter ses vieux démons ?

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