Accueil Actu

Un ex-présentateur d’Intervilles balance sur la célèbre émission de TF1: "La triche était régulière"

Un ex-présentateur du jeu Intervilles, Olivier Chiabodo, licencié de TF1 en 1997 puis en 2017, a porté plainte contre X pour harcèlement moral, a indiqué lundi son avocat, confirmant une information du Parisien.

La plainte, déposée le 20 septembre au tribunal de Nanterre, explique l'évolution de la situation depuis 1997, mais porte uniquement sur ces dernières années. Selon l'avocat, "TF1 a préféré ignorer et évincer peu à peu Olivier Chiabodo, allant jusqu'à le licencier une nouvelle fois en 2017 sous des prétextes fallacieux et énigmatiques". Lundi, la chaîne a confirmé le licenciement mais n'a pas souhaité commenter la plainte.


Il avait indiqué la bonne réponse avec un signe de la main

En 1997, l'animateur d'Intervilles avait aidé l'équipe du Puy-du-Fou (Vendée) à battre celle d'Ancenis (Loire-Atlantique) en indiquant la bonne réponse avec un signe discret de la main. Niant la triche, Olivier Chiabodo avait été licencié par TF1, avant d'être réintégré en 2006. Il explique avoir signé alors un accord de confidentialité avec TF1.

"C'est terminé. Je ne veux plus souffrir et porter la responsabilité dans cette histoire. Je veux retrouver mon honneur", a déclaré l'ex-animateur à l'AFP.


"On lui faisait jurer de ne pas parler"

"On lui faisait jurer de ne pas parler et on lui promettait une réhabilitation", a expliqué à l'AFP l'avocat de l'animateur, maître Yassine Maharsi. "On l'a un peu placardisé", a accusé Me Maharsi. "Mais quand une grande chaîne vous dit que vous ne travaillerez pas ailleurs, vous avez tendance à le croire".

Olivier Chiabodo assure désormais que la triche était "régulière" dans l'émission et qu'il ne faisait "qu'exécuter les ordres dictés par la production". Âgé de 54 ans, il souhaite continuer à travailler "autour de l'environnement et de la planète".

Après son premier licenciement en 1997, l'affaire avait été portée devant les prud'hommes qui avaient reconnu une "faute réelle et sérieuse" de la part d'Olivier Chiabodo, mais pas de "faute grave" comme le demandait TF1, a précisé son avocat.

À la une

Sélectionné pour vous