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Bisou forcé sur la poitrine: pourquoi Soraya Riffi a finalement déposé plainte contre Jean-Michel Maire

La jeune femme s'était fait embrasser sur la poitrine par le chroniqueur. Si elle n'avait porté plainte à l'époque, aujourd'hui, elle a changé d'avis.

Le 14 octobre 2016, lorsque Soraya Riffy participe à l'émission des 35 heures de Baba en se faisant passer pour Kim Kardashian, la jeune femme n'imagine pas que sa vie sera bouleversée à ce point. Ce soir-là, Jean-Michel Maire lui a embrassé la poitrine sans son consentement, et la scène a été dénoncée au CSA par de nombreux téléspectateurs choqués.

Au départ, elle n'avait quelques commentaires désobligeants sur les réseaux sociaux, puis ça s'est gâté, a-t-elle expliqué à TV Mag.

"Depuis un an, ma vie est devenue un vrai calvaire. Je reçois de nombreuses critiques, des menaces de mort, des allusions vraiment malsaines me concernant. C'est très dur à vivre à long terme aussi bien dans ma vie sociale que dans ma vie familiale. J'ai rencontré beaucoup de difficultés, j'ai fait une dépression", a déclaré la jeune femme.


"Je n'osais même plus sortir"

Après la polémique, elle ne s'est pas rendu compte des conséquences que cela aurait pour elle. Mais c'est par la suite que ça s'est compliqué.

"Sur le moment, je n'ai pas pensé à moi, a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, la production m'a également appelée me conseillant de ne rien faire. Mais au final, je me suis rendu compte qu'en effet il avait eu un comportement inacceptable. En plus de cela, je me suis fait agresser et insulter dans la rue. Ça devenait difficile, je n'osais même plus sortir. Ma vie s'est dégradée, je me suis renfermée sur moi-même, j'ai échoué dans mes études".

En janvier dernier, elle a donc décidé d'aller porter plainte, c'est pourquoi Jean-Michel Maire a été entendu par la police ce lundi, comme le révèle Closer.

Rappelons que suite à cette émission et les nombreuses plaintes auprès du CSA, le Conseil d'Etat, saisi par le groupe Canal+, avait jugé que "le caractère humoristique du programme n'était pas de nature à justifier une séquence qui ne pouvait que banaliser un comportement consistant à embrasser une femme contre sa volonté manifeste".

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