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Victime d’un AVC, cette Britannique se met à parler russe: "Pour moi, je parlais normalement"

Rose Griffiths, 72 ans, a été victime d’un accident vasculaire cérébral en août 2014. Les médecins lui avaient dit qu’elle ne pourrait plus jamais marcher ni parler. Après de nombreux entraînements pour prouver qu’elle en était capable, elle s’est un jour remis à parler… mais en russe ! Son témoignage a été récolté par le média britannique The Mirror.

En août 2014, Rose Griffiths, 72 ans, a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Lorsqu’elle s’est réveillée, elle a découvert avec stupeur qu’elle ne pouvait plus parler, relate The Mirror. Les médecins lui avaient dit qu’elle ne pourrait plus jamais marcher ni parler. Un vrai drame pour cette ancienne dactylographe. "J’ai ouvert la bouche pour essayer de parler, mais rien n’est sorti, a confié Rose au quotidien anglais. C’était terrible, le sentiment le plus horrible d’essayer de parler et de ne pas pouvoir le faire."

Déterminée à prouver aux médecins qu’ils avaient tort, la mère deux enfants a tout mis œuvre pour montrer qu’elle était capable d’apprendre à nouveau à lire, écrire et parler. Un jour, les mots lui sont finalement revenus… Mais pas comme espéré. La Britannique s’est mise à parler russe, au lieu d’avoir son accent Scouse, propre aux habitants de Liverpool et du Merseyside. "Quand j’ai finalement commencé à parler, le consultant m’a dit que je parlais avec un accent russe. Les gens me disaient que je parlais russe, européen de l’Est ou allemand. Mais je ne pouvais pas l’entendre parce que pour moi, je parlais normalement", poursuit la Britannique de 72 ans.

C’était très frustrant pour cette habitante de Liverpool. "Je veux parler comme je l'ai toujours fait, parce que c'est qui je suis, dit-elle encore à The Mirror. Je me sentais tellement ennuyé parce que peu importe si je parlais russe ou quoi que ce soit d'autre parce que je ne le suis pas."

Quatre semaines après son AVC, alors que Rose s’entraînait toujours à pouvoir reparler couramment l’anglais, son médecin lui a suggéré d’essayer de chanter à la place. Elle n’était d’abord pas emballée par l’idée, mais elle a finalement essayé et elle a été stupéfaite d’entendre sa voix. Les phrases sortaient avec une aisance rare. "Quand j'ai chanté pour la première fois, c'était merveilleux, a-t-elle déclaré au média britannique. J'avais l'impression d’enfin retrouver le pouvoir de ma voix. Je ne parle pas couramment, mais je peux parfaitement chanter une chanson complète. Quand je vais à la chorale, ils parlent autant que je chante. Mes filles viennent me voir jouer et ça les rend très émotives, elles sont fières de moi."

Aujourd’hui, Roe chante chaque semaine avec la chorale de The Brain Charity. Elle aide aussi les personnes victimes d’AVC et essaye de les conseiller selon sa propre expérience. "Je veux aider les gens à se sentir mieux et à savoir que les choses s'améliorent, glisse-t-elle. The Brain Charity a été comme un paradis pour moi, alors quand les gens viennent ici et me disent qu'ils ne peuvent pas parler, je leur dis : 'pourquoi ne chantez-vous pas ?' Les gens disent ‘oh, je ne peux pas chanter’, mais peu importe si vous chantez juste ou faux, il s'agit d'utiliser votre voix."

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