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Début des années 2000, Faudel fait carrière en France et même au-delà. Il remplit les salles de concerts et est baptisé "le petit prince du raï". Mais si on ne parle plus de lui aujourd'hui, c'est parce qu'il a dû "quitter la France" après un choix qu'il a fait en 2007.
Dans Complément d’enquête, sur France 2, Faudel, aujourd’hui âgé de 44 ans, a regretté avoir apporté son soutien à Nicolas Sarlozy lors de la campagne présidentielle. Ce choix lui a coûté cher…
J'ai tout perdu
Son titre "Mon Pays" est devenu l'hymne de la campagne et cela n'a pas plu à tout le monde. "J’ai été très mal. J’ai eu des menaces, des lettres anonymes. J’ai tout perdu. Mon fils s’est fait plusieurs fois agresser à cause de ça", a expliqué le chanteur qui est alors tombé en dépression.
Il a alors dû se résoudre à partir : "Je n’avais qu’une seule solution, c’était de quitter la France. Je suis parti au Maroc, avec mon petit sac."
Aujourd'hui, il regrette d'avoir décidé de s'associer à cette campagne électorale. Faudel explique avoir cru aux promesses de l'homme politique.
Ce n'était pas mal place
À l'époque, Nicolas Sarkozy était Ministre de l'Intérieur et choquait lorsqu'il parlait de "nettoyer la racaille au Karcher" dans les banlieues.
"Je trouve ça outrancier ce qu’il a dit, dit-il avec le recul. On m’a dit 'pourquoi tu l’as soutenu ?' Je me suis dit 'mais merde qu’est-ce que j’ai fait '’ Je comprends que ça puisse offenser qu’on m’ait vu avec cette personne. Aujourd’hui, je m’en excuse. Il ne fallait pas que je sois là parce que ce n’était pas ma place."
Son soutien à Nicolas Sarkozy ayant été mal perçu, Faudel a donc quitté la France et a sombré dans une dépression. Aujourd'hui, il s'en est sorti et regrette. Politique et carrière auprès du grand public ne font pas toujours bon ménage…