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Basket Elite: Paul Lacombe laisse les lauriers à Antoine Eito

L'arrière de Monaco Paul Lacombe a dû laisser les lauriers de la victoire à son adversaire direct du Mans Antoine Eito, malgré une grosse performance dans le match 5 de la finale du Championnat de France de basket, qu'il a perdue pour la cinquième fois d'affilée, dimanche en Principauté (76-74).

Malgré 21 points, un très gros début de match et une toute fin de rencontre remarquable, Paul Lacombe n'est donc pas parvenu à remporter le titre. Après ses quatre échecs avec Strasbourg, le N.6 monégasque s'incline de nouveau en finale.

Il n'a rien à se reprocher, tant il a tenu son équipe à bout de bras par moments. C'est d'ailleurs lui qui, à 6 secondes de la fin, récupère le ballon et se donne la possibilité d'une prolongation. Mais au bout de sa course, le ballon touche le cercle et n'entre pas.

A l'image de la faute qu'il fait sur Eito à 1'08 de la fin, alors que Monaco était en retard de trois points sur le Mans, Lacombe a failli tout réussir lors de ce match 5. Mais il n'y est pas parvenu.

Et c'est son adversaire, le très tonique et électrique Antoine Eito, 11 points au total et une grosse activité en défense, qui l'emporte. Avec l'aide d'une équipe qui, de Romeo Travis, à Chris Lofton ou Justin Cobbs, a su diversifier ses offensives. Et surtout défendre magnifiquement après un premier quart-temps raté.

- Monaco tousse -

Lacombe, lui, se savait très attendu: après quatre finales consécutives perdues avec la SIG, il a fait un grand match. D'abord, il a montré la voie. C'est lui qui ouvre le score (2-0, 1e). Puis, il obtient une faute alors qu'il attaque le cercle de façon tranchante (8-0, 3e).

A 10-0, après deux nouveaux points de l'arrière de la Roca Team, les Manceaux changent alors leur système défensif. Mais Lacombe poursuit son show. Passes décisives, rebonds, contres mettent en lumière son éclectisme.

Et quand il n'est pas là, Monaco tousse. Lors d'un deuxième quart-temps très compliqué pour les hommes de Zvevdan Mitrovic (11-18), incapables de se sortir de l'étau défensif sarthois orchestré par Eito, c'est Lacombe qui tient son équipe la tête hors de l'eau (interceptions à la 17e et la 19e).

La suite est un calvaire pour Monaco. Son jeu se délite. Eito, lui, très concentré joue de façon appliquée. A la défense, à la passe (27e pour Travis), il est toujours présent. Et obtient les fautes essentielles. Celles qui permettent de mettre des lancers-francs. Et de gagner un titre.

"Aujourd'hui, la défaite ne me fait plus peur, je suis prêt", expliquait Lacombe à l'AFP avant de débuter cette série face au Mans, avant d'ajouter: "Si ce n'est pas pour cette fois, ce sera pour une autre." Ce n'est pas ce que se dit Eito...

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