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Peu à peu, le discours évolue. Après trois semaines de suspension du championnat, le mot d'ordre parmi les dirigeants de clubs n'est plus tout à fait à la reprise "coûte que coûte", et quelques voix divergent.
Le président de Lyon Jean-Michel Aulas a glissé dans L'Equipe dimanche qu'"il y a plus d'incertitudes aujourd'hui" et que les chances de "terminer tous les matches (sont) plus faible(s)". Et celui de Brest Denis Le Saint n'a pas caché son scepticisme en indiquant carrément dans les mêmes colonnes que "la saison ne (pouvait) pas reprendre".
"Denis Le Saint a une position très humaine qui place la santé de tous au-dessus de tout. C'est une façon de voir les choses partagée par beaucoup de gens dans le milieu du foot", affirme à l'AFP Bernard Joannin, le président d'Amiens.
De l'avis de plusieurs dirigeants, il faut pourtant rapidement fixer une "date butoir" pour la reprise du championnat. Celle-ci devra être décidée "en accord avec les actuels et les futurs nouveaux diffuseurs ainsi que l'UEFA qui souhaite une fin des championnats nationaux au 3 août maximum", selon Bernard Joannin.