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Dominique Monami, l'ex-capitaine de la Belgique en Fed Cup, "très surprise" après la grande annonce de Kim Clijsters

L'annonce soudaine du retour de Kim Clijsters sur le circuit WTA en a surpris plus d'un. Peu était dans la confidence d'une deuxième sortie de retraite de la Limbourgeoise, 36 ans, sept ans après avoir rangé sa raquette une seconde fois, en 2012. Dominique Monami, ex-numéro 9 mondiale, était étonnée également.

"Je suis très surprise en effet", a commenté Dominique Monami à l'Agence BELGA. "A trente ans, j'aurais dit pourquoi pas, mais à 36 ans c'est très surprenant. Je pense qu'elle veut se faire plaisir. Kim a eu deux carrières magnifiques et quand j'ai appris la nouvelle, je me suis demandé pourquoi elle exprimait ce désir de revenir. En lisant ses motivations, je peux comprendre bien sûr que l'adrénaline lui manque, le fait de gagner des matches et de vivre les compétitions. Maintenant, elle n'a jamais vraiment arrêté, ce n'est pas comme Justine (Henin, ndlr) qui a coupé complètement", a ajouté la Liégeoise, 46 ans, qui s'est spécialisée dans le coaching mental. "Elle a continué à s'entraîner, ne fut-ce qu'avec son académie à Bree et puis elle a continué à jouer des exhibitions et je pense que le fait de voir qu'elle pouvait toujours rivaliser l'a encouragée à tenter le retour. Elle a participé à l'inauguration du toit du court N.1 à Wimbledon en mai dernier, notamment en tapant la balle contre Venus Williams, peut-être qu'elle s'est dit qu'elle pouvait le faire."


"Le niveau de jeu n'a pas beaucoup évolué"

Le programme de Kim Clijsters devrait être assez allégé pour lui permettre de combiner sa vie de famille, comme c'est son souhait, et pour voir aussi comment son corps va réagir. "Il ne faut pas oublier non plus qu'elle a arrêté aussi en raison de blessures, pas aussi grave que celles de Justine, mais cela veut dire aussi que son corps était déjà fragilisé à 25 ans, alors qu'elle en a 36 et on ne récupère pas de la même manière."

Kim Clijsters va revenir ainsi sur le circuit où le niveau de jeu n'a pas forcément beaucoup évolué, estime encore Dominique Monami. "C'est un jeu qui reste axé sur les frappes de balle et sur la puissance. Ce n'est pas pour rien que Serena Williams est toujours là (à 38 ans). Cela manque un peu de variétés je trouve et c'est bien que des filles comme Osaka ou Barty arrivent. Pour le reste, quand on voit Andreescu (victorieuse de l'US Open), très physique et qui frappe fort, c'est le jeu de Kim en fait."

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