Partager:
Le Paris SG a annoncé mercredi avoir dégagé un chiffre d'affaires de 637,8 millions d'euros sur l'exercice 2018-2019, des revenus en hausse de 17,7% notamment grâce à la hausse des recettes sponsoring mais qui restent encore assez loin des meilleurs clubs européens.
A titre de comparaison, le FC Barcelone approche du milliard d'euros de chiffre d'affaires, tandis que le Real Madrid a annoncé des revenus atteignant 757 millions d'euros sur la même période (hors transferts de joueurs).
Avec l'équipementier Nike, et ALL, la marque du groupe hôtelier Accor, le PSG a signé en 2018-2019, "les deux plus importants contrats de sponsoring de son histoire", s'est félicité le président parisien Nasser Al-Khelaïfi, cité dans le rapport annuel du club.
Ces deux accords sont évalués au total à environ 150 millions d'euros annuels, auxquels s'ajoutent l'apport de 12 nouveaux partenaires qui viennent de rejoindre le club parisien.
"La marque PSG poursuit son ascension, s'appuyant sur une attractivité qui n'a jamais autant culminé, en particulier auprès de grandes marques internationales", a fait valoir Al-Khelaïfi.
Au niveau des autres ressources commerciales, les revenus "jour de match" issus de la billetterie et des loges VIP (hospitalité) ont atteint 115 millions d'euros, contre 24 millions d'euros en 2011, avant l'entrée au capital du club du fonds qatari QSI.
Le match contre Bruges, mercredi soir en Ligue des champions, est d'ailleurs le 60e de suite "à guichets fermés" au Parc des Princes. Une performance qui doit beaucoup à l'effet Neymar, la superstar brésilienne recruté pour un montant record de 222 M EUR à l'été 2017.
Dans le détail, les droits TV ont rapporté 156 M EUR, tandis que la vente des produits dérivés ("merchandising") a généré 60,4 M EUR, un chiffre en hausse de 9,2%, porté notamment par le partenariat avec la marque Jordan (Nike).
Le PSG, dont les comptes sont scrutés par l'UEFA, a remporté en mars dernier une victoire juridique sur le fair-play financier (FPF), dispositif qui interdit aux clubs de dépenser plus d'argent qu'ils n'en gagnent par leurs moyens propres.
Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a estimé que le dossier, que l'UEFA voulait rouvrir, était "clôturé".