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L'arbitre qui a annulé le but de Wilmots face au Brésil en 2002 ne regrette rien : "Je peux me regarder dans la glace"

Le souvenir est encore douloureux. En 2002, Marc Wilmots avait marqué l'histoire du pays en inscrivant un but en huitième de finale face au Brésil. Pendant quelques secondes seulement, avant que Peter Pendergast ne siffle une faute. Interrogé par Sudpresse, le Jamaïcain a défendu sa décision.

Peter Pendergast n'a pas beaucoup d'amis dans le public belge. L'arbitre jamaïcain avait refusé un but de Marc Wilmots contre le Brésil, en huitième de finale de la Coupe du Monde 2002. Auteur d'une poussée, l'ancien attaquant des Diables s'était vu refuser ce but, qui aurait pu offrir à la Belgique une qualification historique.

Des images qui continuent, aujourd'hui, à marquer le public belge. Plus encore à l'approche d'un quart de finale face au quintuple champion du monde, avec un doux parfum de revanche. Interrogé par Sudpresse, l'arbitre a affirmé ne pas regretter sa décision : "Je comprends que la phase ait été décevante en Belgique, mais jamais personne à la FIFA ne m'a blâmé pour cette décision", débute Pendergast. "Cela n'a rien changé à ma carrière, j'ai continué à arbitrer au plus haut niveau. Je peux me regarder dans la glace"

Selon lui, tout se joue quelques secondes avant le but. "Il y a une petite poussée dans le dos, que certains ralentis ont d'ailleurs montrée, et qui perturbe la course d'élan de Roque Junior lorsque la balle est encore en transition, avant que Wilmots ne marque. Deux phases similaires auraient pu être sifflées lors de l'actuelle Coupe du Monde", affirme aussi le Jamaïcain.

Le Jamaïcain souhaite le meilleur aux Diables Rouges contre le Brésil, les estimant "séduisants", qualifiant même le but inscrit par Chadli face au Japon comme "le plus beau but du tournoi, collectivement parlant".

Et si la Belgique venait à prendre sa revanche, vendredi à 20 heures ? Tout un pays voudra y croire !

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